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Maroc Politique et économie dominent la Une des quotidiens marocains


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Le chantier de la régionalisation, les dysfonctionnements de la scène politique, la nouvelle approche de la Banque mondiale concernant le Maroc constituent l'essentiel des sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce vendredi.

+L'Economiste+, qui aborde le chantier de la régionalisation à la lumière du dernier rapport de la cour des comptes, relève que la gestion communale est une maison malade qu’il faut guérir à tout prix.

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Pour plusieurs communes, l’argent est là, mais il n’y a personne pour le recouvrer compte tenu d’une gestion financière et comptable archaïque, explique l’éditorialiste, signalant dans ce sens qu’il y a des raisons pour s’inquiéter.

Jusque-là, ce sont les enjeux de développement du territoire, la capacité de l’arrière-pays à décoller qui mettaient tout leur poids dans la balance, poursuit-t-il, précisant que désormais, c’est la confiance qui est en jeu et l’effondrement du moral national.

+Al Bayane+, qui passe en revue les différents chantiers économiques et institutionnels initiés par le Maroc, constate qu’on est « confronté à un dilemme face à des contrastes criards ».

Devant toute cette dynamique du pays qui a l’air de se frayer le chemin de l’essor escompté, on notera avec stupéfaction et consternation que le champ politique marocain s’avère le maillon faible de la chaîne, précise le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la suppression du secrétariat d’Etat à l’Eau, département gouvernemental précédemment géré par une dirigeante du Parti Progrès et Socialisme (PPS), n’en finit pas de créer des remous. Le maintien de l’actuelle alliance gouvernementale dépend désormais des «parlements» du PJD et du PPS qui se réuniront en septembre.

D’après des informations rapportées par le quotidien, les camarades de Nabil Benabdallah ont décidé de donner du temps au temps avant de prendre une décision en faveur du retrait ou non du gouvernement. Le PPS attend ainsi de disposer de tous les éléments qui ont conduit à la suppression, à son insu, du département gouvernemental qui lui était dévolu et que dirigeait la membre de son bureau politique, Charafat Afailal.

Il attendra aussi la session extraordinaire que tiendra le Conseil national du PJD (parlement interne), prévue le 15 septembre prochain, pour voir quelle position finale s’en dégagera quant à la nécessité ou non du maintien de l’actuelle coalition gouvernementale.

Au registre économique, +La Vie Eco+ rapporte que le groupe Banque mondiale est en train de revoir ses priorités pour le Maroc. En effet, selon Ferid Belhaj, vice-président du groupe pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), en visite de travail au Maroc, accompagné d’une forte délégation, le niveau d’ambitions au Maroc sera relevé. Une bonne nouvelle pour le royaume, sans doute.

D’ailleurs, un nouveau cadre de partenariat entre le Maroc et la Banque mondiale vient d’être conclu. L’hebdomadaire précise que son enclenchement est fixé pour janvier 2019, et qu’il couvrira la période 2019-2023. Soulignons que Ferid Belhaj a rencontré le tout nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, et que leurs discussions ont porté sur plusieurs sujets d’intérêt pour les deux parties.

La publication précise que ce nouveau cadre marquera le démarrage d’une nouvelle approche plus ciblée que les précédentes, avec des résultats qui auront plus d’impact sur la santé socioéconomique du royaume. Dans les détails, elle est axée sur deux bases (implication de la jeunesse et création d’emplois) qui vont notamment marquer les cinq prochaines années.

Pour la Banque mondiale, il est désormais primordial d’innover en vue de répondre efficacement aux défis du pays. L’institution financière internationale entend mettre l’accent, dans sa relation avec le Maroc, sur les niches qui permettent à la fois de créer de la valeur et de positionner le royaume en tête de file sur la scène internationale.



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