Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au secteur de la santé, la réforme de l'administration et à la décompensation du sucre.
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+Al Ittihad Al Ichtiraki+ évoque l’état du secteur de la santé. La publication souligne l’urgence d’accorder davantage d’importance au dialogue social dans ce secteur, mettre un terme à la « dégradation » de la situation en matière de gestion et d’équipements et améliorer les conditions de travail du personnel.
Il juge primordial d’améliorer également l’accès aux soins en termes d’infrastructures et de moyens, en accordant de l’intérêt aux ressources humaines, médecins, infirmiers, techniciens et administratifs entre autres, afin que les hôpitaux et les dispensaires publics et toutes les structures hospitalières accomplissent pleinement leurs missions.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la réforme de l’administration. Le journal déplore que plusieurs tentatives aient été faites et des programmes ambitieux annoncés, parfois même lancés et abandonnées en cours de route.
Depuis près de 40 ans, les gouvernements qui se sont succédé « n’ont pu faire que de petites actions de rafistolages », mais aucun d’entre eux n’a pu véritablement « révolutionner cette grosse machine », commente-t-il.
Il dénonce « une administration complexe et compliquée » comptant des dizaines de statuts spécifiques qui rendent toute réforme presque impossible, soulignant que bien que l’Etat ait dépensé des milliards de dirhams dans les multiples études et plans d’action, « on se retrouve aujourd’hui presque à la case de départ ».
+Al Ahdarh Al Maghribia+ écrit que le compte à rebours pour la décompensation du sucre a démarré. La première étape portera sur une augmentation de 40 centimes par kg du prix du sucre granulé. Cette hausse devrait intervenir incessamment, affirme le quotidien qui souligne, qu’un projet de décret a été préparé et sera adopté dans les jours à venir.
Cette augmentation ne concernera, au moins pour cette année, que le sucre granulé. Le pain de sucre et le lingot ne seront pas touchés, pour éviter de fragiliser le pouvoir d’achat des couches défavorisées. Le gouvernement considère, en effet, que le sucre granulé est surtout consommé par les couches sociales aisées et les sociétés, ajoute le quotidien.
Dans le même sillage ° Assabah+ précise que le gouvernement a préféré mettre de côté le scénario, déjà proposé, d’une hausse graduelle étalée sur plusieurs mois. Cependant, note le journal, avant de parapher le projet de décret relatif à cette hausse, le gouvernement attend les résultats d’une étude d’impact qu’il a lancée pour évaluer les répercutions de cette hausse sur les consommateurs, principalement les sociétés et les ménages.
La publicatron rappelle, de même, que le gouvernement sortant avait déjà préparé un scénario de décompensation selon lequel il devait procéder à une augmentation progressive, de 20 centimes chaque mois, du prix du sucre sous toutes ses formes, jusqu’à la levée totale des subventions de l’Etat. Mais l’équipe d'El Othmani a préféré procéder autrement en se contentant, dans une première étape, d’augmenter le prix du sucre granulé, qui représente 55% de la consommation annuelle. Il est principalement utilisé dans l’industrie, notamment la biscuiterie, la confiture, les boissons.
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