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Maroc Le nouveau régime de change fait les choux gras des hebdomadaires et quotidiens marocains


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à l'adoption d’un nouveau régime de change est le principal et au projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture marocaine.

+Finances news hebdo+ indique que le gouverneur de la Banque Centrale, Abdellatif Jouahri et son équipe ont finalement de quoi être fiers : ils ont eu leur réforme au moment où certainement les observateurs de la scène économique s’y attendaient le moins.

La publication salue en Jouahri sa « démarche de communication » qu’il « a entreprise aussi bien au Maroc qu’à l’étranger ».

+La Vie éco+ estime, quant lui, que « l’hésitation » et les « amalgames » qui ont accompagné l’entrée en vigueur du nouveau régime de change sont « un échantillon réduit » mais « très révélateur » de tout le tort qui peut découler d’un « manque de communication », et surtout d’un « défaut de pédagogie ».

Le problème n’est pas tant dans le volume ou la fréquence de l’information mais dans sa qualité et sa teneur, relève l’hebdomadaire, faisant savoir que sur ce dossier du régime de change, on assiste aujourd’hui comme il y a six mois d’ailleurs à deux types de discours qui s’installent dans le paysage : le premier est trop technique, fait pour les initiés, qui n’est compris que par une « frange infiniment réduite », et « n’est pas particulièrement utile », alors que le second comporte du « négativisme » et « des idées parfois erronées mais qui trouvent des échos après du large public ».

Il souligne l’importance capitale d’ « un effort d’information pédagogique, didactique et simple pour démystifier au citoyen ce que d’autres peuvent lui présenter comme une menace majeure pour l’économie ».

+Challenge+ estime que l’opinion publique savante, représentée par les économistes et les grands cadres financiers, reflète des divisions quant à la pertinence de l’option choisie en matière de taux de change, soulignant l’obligation pour le gouvernement de rassurer et de présenter les moyens de stabilisation devant une possible volatilité des taux.

+Le Temps+ met en évidence la performance d’Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib. Selon l’hebdomadaire, Jouahri « émet continuellement un signal de manager qui pilote une organisation certes lourde et complexe, mais qui surfe sur la vague de nouvelles technologies, anticipe les mutations, déploie une énorme culture et se forge l’image d’un juste ».

Dans le même sillage, +Assabah+ revient sur les retombées de l’adoption d’un nouveau régime de change plus flexible. Le quotidien affirme qu’une semaine après l’adoption du Maroc de ce nouveau régime de change, les citoyens continuent à s’interroger sur la finalité de ce changement, son impact sur leur situation sociale et économique et le rapport entre ce régime et l’inflation et la hausse des prix des matières premières dans le monde.

« Ces interrogations traduisent des craintes réelles que le gouvernement aurait pu dissiper avec des éclaircissements afin de délivrer les citoyens de leurs préoccupations », explique-t-il.

Selon lui, « aucun n’est en mesure de trancher aujourd’hui sur les résultats, les conséquences directes sur l’économie et le taux d’inflation, d’autant plus que le haut-commissaire au plan s’est dit inquiet sur une éventuelle augmentation de l’inflation », sur fond d’une instabilité des cours mondiaux du pétrole et d’une demande croissante des produits de base de l’étranger.

Abordant le projet de loi organique déterminant les attributions et les modalités de fonctionnement du Conseil national des langues et de la culture marocaine, qui a fait l’objet d’un débat au cours d’une journée d’étude tenue à la Chambre des représentants, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que le parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), étant acteur historique dans la question culturelle nationale, souligne, comme cela été illustré par les interventions des députés USFP, la nécessité pour ce Conseil de se baser sur la dimension démocratique et moderne de la culture, sur une vision stratégique reposant sur la mise en œuvre optimale des dispositions constitutionnelles ainsi que sur le respect des principes de pluralisme et de citoyenneté.



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