Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires au bilan de l'année 2017, à la problématique de la gratuité de l’éducation et aux évènements de Jerada.
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+La Vie éco+ écrit que même si elle avait difficilement et lentement commencé, l’année 2017 « aura finalement été très riche en évènements, réalisations et d’un bon cru sur plusieurs fronts ».
2017 a été surtout l’année de la consécration des efforts du Maroc avec son retour par la grande porte à l’Union africaine, marquant une étape importante dans la stratégie « qui porte l’empreinte indélébile de SM le Roi Mohammed VI », relève l’hebdomadaire.
+Finance news hebdo+ estime, de son côté, que l’année 2017 aura été riche, surtout, en rebondissements, particulièrement sur le plan politique.
De la nomination de Saâd Eddine El Othmani au limogeage de nombreux ministres et responsables, en passant par le changement des élites à la tête des partis politiques et les victoires diplomatiques retentissantes du Maroc sur le plan africain, il y avait en effet de quoi nourrir les débats et les polémiques, note la publication.
Pour sa part, +Challenge+ écrit que 2017 est cette année qui a redonné au citoyen un espoir en la volonté de son pays de rompre avec l’impunité des élites ayant fait mal à la chose publique.
C’est un processus qui a commencé et qui donnera à terme « un coup d’arrêt au réseautage malsain » qui a vidé certains secteurs de cadres compétents ayant été écartés parce qu’ils ont été jugés « coupables d’avoir cru aux vertus de la probité », indique-t-il.
"C’était l’année de la colère royale", estime +Le Temps+.
Salutaire, elle a conduit en octobre au limogeage ou à la sanction de nombreux ministres et hauts responsables de l’Administration, suite au rapport soumis au Souverain par la Cour des comptes, pointant les défaillances de ces décideurs dans la gestion des chantiers publics dans le Nord, explique le journal.
Pour l’année écoulée, « le Roi a eu fort à faire », souligne de son côté +Maroc hebdo+.
Dans le même sillage, +Assabah+ affirme qu’en 2017, le Maroc est passé à la vitesse maximale pour remporter l’enjeu africain, expliquant que le Royaume est non seulement retourné aux institutions de l’Union africaine et a poursuivi la politique de coopération sud-sud et la diplomatie préventive, mais il a aussi réussi à entrer dans le fief des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume et neutraliser des Etats qui causaient de nombreux soucis au Maroc ces dernières années.
L’année 2017 a également été marquée par la mise en œuvre effective des dispositions constitutionnelles se rapportant à l’indépendance du pouvoir judiciaire, une décision qui se révèle indéniablement courageuse, relève le quotidien.
+Al Massae+ indique que le projet de loi permettant de mettre fin à l’enseignement gratuit est une démarche « provocatrice », estimant que le gouvernement s’applique, obstinément, à appliquer les injonctions des grands prêteurs et cherche avec acharnement à affaiblir le pouvoir d’achat des Marocains.
Revenant sur les évènements de Jerada, +Al Alam+ indique que le gouvernement actuel, mais aussi les précédents, sont responsables de ce qui se passe dans cette ville, car après la fermeture de la mine de charbon de Jerada, aucun programme de développement n’a été mis en œuvre comme prévu pour améliorer les conditions de vie de la population locale.
Le gouvernement est tenu de mettre en place un véritable programme de développement susceptible d’extraire les habitants de Jerada du dénuement et de l’exclusion, et de lancer un vrai dialogue avec les manifestants afin qu’ils rentrent chez eux pour permettre la mise en œuvre de ce programme, estime la publication.
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