Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent des commentaires à la question de l’intégrité territoriale du Royaume et l’action du gouvernement.
|
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, à l'occasion de la tournée qu’effectue le nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler, dans la région maghrébine.
Cette tournée constitue une occasion pour réaffirmer la position du Maroc sur le conflit créé par Alger, indique le journal, rappelant que la position du Maroc se résume dans la phrase énoncée par le Roi Mohammed VI dans un discours en 2014 : "Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc".
Le secrétaire général des Nations unies a affirmé dans son rapport qu’il a présenté devant le conseil de sécurité en avril dernier qu’il entendait proposer de relancer un processus de négociation animé d’un nouvel élan et d’un nouvel esprit conformes aux orientations du Conseil, en vue de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable.
+Al Alam+ tire à boulets rouges sur l’action du gouvernement. Jusqu’à nos jours, le gouvernement n’a encore entrepris aucun grand chantier qui le distinguera, a jugé l’éditorialiste, notant qu’il s’est contenté de poursuivre les chantiers déjà existants.
Le gouvernement El Otmani semble incapable d’accomplir ces grandes missions pour des raisons propres et objectives : propres du fait qu’il ne dispose pas de compétences et objectives vu les grands écarts politiques entre ses composantes, constate-t-il.
La situation du gouvernement, impuissant et paralysé, a entraîné le pays dans une situation d’attentisme sans précédent dans l’histoire moderne du Maroc, relève-t-il.
"L’exigence du moment: c’est l’avènement d’une étape déterminante où tout doit être entrepris pour rechercher rapidement des solutions appropriées aux problèmes urgents des citoyens", estime pour sa part Al Bayane.
Il s’agit, tout en réaffirmant la ferme volonté d’aller de l’avant dans la dynamique de réforme, de "rectifier les erreurs commises et de corriger les dysfonctionnements constatés", ajoute la publication.
|
|