Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent le gros de leurs commentaires aux relations Maroc-Afrique, aux manifestations d'Al Hoceima, au système scolaire et à la réglementation des affaires au Maroc.
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+Al Ahdath Al Maghribia+ aborde les relations Maroc-Afrique. Le quotidien appelle les responsables des médias publics à faire attention aux éditions et programmes d’information qui ont pour objet nos nouvelles relations avec l’espace africain, mettant en garde contre l’utilisation d’expressions qui laissent inférer une quelconque « supériorité » ou « fierté » du Royaume ou penser que « nous sommes les seuls leaders » et « possédons les clés de la renaissance africaine ».
Ce genre de discours est susceptible de « saper tout ce qui avait été construit en termes de rapprochement, communication, entente, confiance et coopération », estime-t-il, appelant à fonder tout discours sur les messages royaux.
+Al Bayane+ revient sur les manifestations d’Al Hoceima. La publication estime que les frondes auxquelles les services de l’ordre tentent de faire face sont « une riposte naturelle aux constats d’échecs », estimant que l'injustice « qui pèse chaque jour sur l’âme du petit peuple fait germer des sentiments de haine et de refus au fil du temps ».
+Maroc hebdo+ aborde le système scolaire au Maroc. L'hebdomadaire explique l’échec de ce système par deux raisons; la première a trait à la difficulté d’un consensus sur le modèle éducationnel, car « des rigidités de toutes sortes prévalent, des dogmes sont proclamés, des corporatismes veillent au statut quo ».
La deuxième raison selon le journal concerne l’école comme enjeu de pouvoir, du fait que « l’arabisation de l’enseignement au Maroc a été instrumentalisé comme principal thème de mobilisation identitaire ».
+La Vie éco+ revient sur la réglementation des affaires au Maroc. « Placer le Maroc dans le Top 50 du Doing business d’ici 2021. L’objectif avait était clairement inscrit dans le programme gouvernemental", rappelle l’hebdomadaire, appelant à ne pas « plier bagage » et « fermer boutique », une fois l’objectif atteint, car, explique-t-il, le Doing business n’est pas une fin en soi ».
+Challenge+ aborde la jeunesse en Afrique. « Toutes les problématiques non résolues laissées par les acteurs politiques et ceux appartenant à la sphère privée ont un impact sur la jeunesse. Prendre des décisions stratégiques et les mettre en pratique fait partie de la responsabilité historique qui figure à l’actif d’un nombre limité de décideurs et souvent et malheureusement au passif de beaucoup d’entre eux », écrit la publication.
« Hier à Skhirat et avant-hier à Addis-Abeba, une vérité a été dite devant beaucoup de décideurs. La jeunesse ne peut être laissée entre les mains de ceux qui improvisent et qui s’adonnent avec beaucoup d’opportunisme à des discours fatalistes », ajoute-t-il.
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