Société
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Les quotidiens et hebdomadaires parus ce samedi se focalisent sur une panoplie de sujets, dont la formation du nouveau gouvernement, la situation de l'enseignement public et le Sommet arabe de Amman.
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Abordant la formation du nouveau gouvernement, +Le Reporter+ indique que « la guerre des portefeuilles » est d’autant plus rude que deux nouveaux éléments sont intervenus depuis le déblocage : le 1er a trait au nombre de participants à la coalition, tandis que le deuxième concerne le nombre de portefeuilles à attribuer et qui, selon les premières informations, serait réduit à 30.
« Ce qui conduit à un constat peu réjouissant pour les ministrables et que l’on peut résumer par plus de candidats pour moins de portefeuilles », constate l’hebdomadaire.
Pour +Challenge+, les prochains membres du gouvernement sont dans l’obligation d’affronter avec méthode et compétence les déficits sectoriels dans certains secteurs qui connaissent des dysfonctionnements.
« Le temps n’est plus à la justification de l’inaction et de l’incompétence », note-t-il, plaidant pour « une équipe qui travaille avec un haut degré de coordination ».
+Al Bayane+ s’attarde sur la situation de l’enseignement public. La publication se demande quelle place occupera l’enseignement dans l’architecture de la formation du prochain gouvernement, d’autant plus que « l’enjeu est grandissime, au regard des déficits répétitifs qui ont taraudé le secteur des décennies durant ».
Selon lui, la situation « dégradante » que traverse l’enseignement incite de larges franges de la société à « se réfugier » dans l’école privée tant nationale qu’étrangère, et ce, au moyen de gros sacrifices.
« L’état défaillant » dans lequel se débat le système éducatif ainsi que la formation professionnelle et les métiers de l’artisanat qui constituent pareillement la pierre angulaire de cette entreprise névralgique à grande échelle appellent à la mise en œuvre des textes juridiques régissant le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et au lancement d’un large débat national autour de la question de ce chantier de haute priorité, estime-t-il.
+Le Temps+ aborde l’activité aérienne entre le Maroc et les Emirats arabes unis. La compagnie Emirats vient de mettre en service un très gros porteur d’Airbus, l’A380, sur la ligne Dubaï-Casablanca.
« Que la plus grande compagnie aérienne au monde ait décidé de déployer le plus grand avion de l’histoire de l’aviation commerciale sur le hub de Casablanca est significatif d’une réalité préhensible au quotidien : le ciel marocain est bel et bien devenu un marché mature pour le leader mondial du transport aérien. Un hub régional et continental dans le réseau d’Emirats mais aussi d’autres grosses compagnies telles qu’Air France, Etihad, Qatar Airways ou Lufthansa", explique-t-il.
+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ revient sur le 28ème sommet de la Ligue arabe. L’hebdomadaire souligne que l’Organisation « est fragilisée par les divergences, accentuées par le fameux printemps arabe et ses effets désastreux qui, à part en Tunisie, n’ont abouti qu’aux guerres civiles ».
« Rabat plaide depuis longtemps pour la prise en compte de tous les bouleversements géostratégiques, non pas pour s’y plier, mais pour les affronter », constate-t-il.
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