Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment la question de l’intégrité territoriale du Royaume et la demande d'adhésion du Maroc à la CEDEAO.
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+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la Zambie est un pays qui a bien compris que le conflit autour du Sahara marocain est purement artificiel et a décidé de corriger une faute historique en annonçant le retrait de sa reconnaissance de la pseudo « rasd ».
Il souligne que la diplomatie royale a réussi à corriger les égarements du passé et a octroyé au Maroc une position privilégiée parmi les pays du continent africain, relevant que l’Algérie, occupée à gérer l’après-Bouteflika, et le polisario, ont été déstabilisés par les succès de l’offensive diplomatique marocaine.
+Al Massae+ souligne que les développements rapides dans la région de Guerguarat interpellent quant à leur timing et leur objectif après les provocations ayant visé le Maroc, qui a depuis longtemps fait preuve de retenue.
Le journal fait savoir que le Maroc a appelé toutes les parties à assumer leurs responsabilités devant les manœuvres suspectes des séparatistes, soulignant qu’au cours de l’entretien téléphonique du Roi Mohammed VI avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le Souverain a attiré l’attention sur la situation grave qui sévit dans la région de Guergarate au Sahara marocain, à cause des incursions répétées des éléments armés du "polisario" et de leurs actes de provocations.
Le journal met en avant que l’ONU est désormais appelée à dépasser sa crainte chronique et assumer sa responsabilité concernant les actes maladroits et irréfléchis de la fantomatique "rasd".
+L’Opinion+ relève que le Maroc poursuit la mise en œuvre de sa politique d’ouverture sur le continent africain par la conquête de nouveaux espaces, soulignant, dans ce sens, la demande d'adhésion du Royaume à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO), comme membre à part entière.
Avec cette démarche, le Maroc donne toute sa consistance à son approche basée sur la coopération triangulaire, le partenariat Sud-Sud et l’intégration régionale, explique-t-il.
Selon la publication, l’idéal aurait été que l’Union du Maghreb Arabe (UMA) soit partie prenante de cette dynamique inclusive, déplorant que l’UMA soit étouffée par des considérations désuètes entretenues avec entêtement par le régime algérien.
Pour +l’Economiste+, la candidature de Rabat à la CEDEAO restera sans doute comme un moment fort de la construction africaine, ajoutant que pour ceux qui suivent le parcours du Maroc depuis quelques années, ce sera plutôt une évolution et une suite logique.
Le quotidien fait savoir qu’il y a une prise de conscience grandissante à l’échelle du continent africain : les marchés pris isolément ne sont pas viables mais la mutualisation change les perspectives.
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