Société
|
|
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à une multitude de sujets notamment le bilan de la session parlementaire, les indemnités des députés, la relation Maroc-Union européenne et le front intérieur.
|
+Bayane Al Yaoum+, qui aborde le bilan du parlement au titre de la session d’octobre, souligne que le parlement, avec ses deux Chambres, a achevé sa session "sans bilan", faisant savoir que les dysfonctionnements entachant la pratique politique nationale sont de nature non seulement à entraver la formation du gouvernement mais également à condamner l’institution législative à l’inaction et à enrayer son rôle dans le contrôle du pouvoir exécutif et la mise en place des législations nécessaires.
De nombreux textes ayant trait aux réformes structurelles et aux lois organiques attendant le parlement, toute « paralysie » de l’institution législative devient plus préjudiciable à l’image du pays, tant au niveau politique, institutionnel, économique qu’administratif, souligne-t-il.
+Assabah+ estime que les parlementaires ont beau tenter de justifier leurs indemnités, du fait qu’ils n’ont produit aucun texte en plus de 100 jours de travail, notant que la session d’automne n’était qu’une autre preuve de l’échec constaté dans la mise en œuvre de la Constitution.
Evoquant la relation entre le Maroc et l'Union européenne, l’hebdomadaire +le Reporter+ estime que la récente crise entre les deux parties "en a fourvoyé plus d’un".
"Alors que tout laissait croire qu’une crise majeure allait éclater entre le Maroc et l’Union européenne, voilà qu’en moins de 24 heures le problème est réglé", relève la publication.
"Le Maroc est motivé par un objectif qui passe absolument avant tout : la défense de l’intégrité territoriale (…) Ensuite, il y a la nouvelle approche du Maroc de SM le Roi Mohammed VI (…) Il a fallu au Maroc beaucoup de travail pour devenir aussi crédible aux yeux de l’UE, lui devenir indispensable parfois et même pour être en mesure de se passer de ce partenariat s’il le fallait", note-t-il.
+La Vie éco+ s’interroge jusqu'à quand le Maroc devrait supporter "ces manœuvres qui deviennent récurrentes au point de se demander si ce n’est pas du chantage".
"Deux partenaires sont par définition dans une relation d’égal à égal. Un partenariat est un partenariat, le même partout et pas selon qu’il soit Nord-Sud ou sud-sud. Un partenariat est une relation où chaque partie apporte sa contribution, ce qu’elle a de mieux pour son intérêt commun dans la durée et le respect de la dignité", explique-t-il.
+Maroc hebdo+ estime qu’"il y a bien un décalage entre le Maroc à l’international et celui en interne".
"Au dehors, le front est assurément uni. Sur la cause nationale, bien sûr, et cela depuis plus de quatre décennies (…) Le front intérieur présente en même temps des facteurs d’unité et de division", constate-t-il, faisant remarquer que dans le corps social, le Maroc n’a pas vraiment "préservé le tissu unitaire qui l’a caractérisé depuis longtemps".
+Finances news hebdo+ revient sur l’assemblée générale de la Fédération de sociétés d’assurances de droit national africain, prévue dans quelques jours à Marrakech.
Ce conclave doit justement servir à réfléchir sur les moyens et les outils réglementaires à mettre en place pour tirer l’industrie africaine de l’assurance vers le haut, au bénéfice notamment des populations locales, écrit l’hebdomadaire.
Cette 41ème conférence, qui rassemblerait 1.000 professionnels, devra permettre un ancrage encore plus fort de la coopération sud-sud, insiste-t-il.
|
|