Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment la formation du nouveau gouvernement et la célébration du nouvel an amazigh.
|
+L’Economiste+, qui revient sur la formation du gouvernement, indique que la "mise en panne" de la Chambre des représentants "ne se justifie en aucune manière", soulignant l’urgence de faire en sorte que cette Chambre "remplisse la mission pour laquelle elle a été élue".
"Dans la pratique, il existe la majorité, l’opposition, calcul de répartition, commissions… Mais tout ceci n’est que le fonctionnement interne de la Chambre. Elle doit d’abord se constituer et se mettre au travail. Ce n’est qu’ensuite, et seulement ensuite qu’elle organise cela", écrit-il.
Abordant la célébration du nouvel an amazigh 2967, +Al Bayane+ estime qu’"au-delà des festivités culturelles et artistiques, force est de souligner que les choses avancent péniblement en matière des efforts déployés et des politiques mises en œuvre pour promouvoir l’amazighité dans ses dimensions linguistique, identitaire et civilisationnelle".
La publication affirme que "depuis la Charte d’Agadir en 1991 jusqu’à l’adoption de la loi organique relative à l’amazighe en 2016, en passant par le discours royal d’Ajdir en 2001, la fin d’une conception monolithique de la culture marocaine n’est pas encore réellement concrétisée", car, explique-t-il, "si l’intégration de la langue amazighe dans les espaces et les institutions publiques est liée à la loi organique stipulée dans l’article 5 de la Constitution, avec les avancées apportées, il faut dire que la mise en œuvre des lois demande encore une volonté politique pour promouvoir la culture amazighe".
+Bayane Al Yaoum+ estime que la question linguistique au Maroc doit être épargnée de l’instrumentalisation idéologique et politicienne et posée dans le cadre cognitif et scientifique, appelant à bénéficier d’expériences universelles vécues par plusieurs peuples et pays dans des phases historiques différentes et de là élaborer une voie marocaine qui tiendrait compte de la diversité des affluents de la culture nationale.
Pour Al Ittihad Al Ichtiraki, la célébration du nouvel an amazigh doit bénéficier d’un statut social pareil aux autres occasions similaires, notant que cette célébration est un des droits culturels qu’il faudrait sauvegarder et dont les individus autant que la collectivité peuvent en jouir.
|
|