Société
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Les quotidiens marocains parus ce mardi évoquent les enjeux de la tournée royale en Afrique ainsi que des sujets d'ordre économique.
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+Al Alam+, qui aborde les enjeux du voyage officiel qu'effectue le Roi Mohammed VI en Afrique, souligne que la diplomatie marocaine, marquée par une empreinte royale claire, tend à « bousculer les rapports de force et d’influence » dans le continent.
Si les étapes de la tournée royale ont consolidé les démarches entreprises par le Royaume pour retourner au sein de sa famille institutionnelle après des « décennies de rupture inefficace », elles ont également favorisé un réaménagement profond des méthodes et objectifs de la politique étrangère marocaine, en introduisant des concepts plus pragmatiques, tels que les intérêts économiques conjoints, souligne-t-il.
+Rissalat Al Oumma+ indique que grâce à ces initiatives royales, renforcées par la signature de plusieurs accords économiques et sociaux majeures, le Roi Mohammed VI a démontré la forte volonté du Royaume d’établir des partenariats sud-sud sur des "bases claires et dynamiques".
Le journal estime que les multiples visites royales effectuées en Afrique traduisent la détermination du Souverain à « établir des ponts de coopération, de partenariat et d’ouverture économique, politique et religieuse », et montrent que le Maroc est bien résolu à « donner à la dimension continentale sa signification réelle et active », en se basant sur « des fondements et des relations solides et des contrats productifs adaptés aux exigences » du continent africain.
+L’Opinion+, qui s’intéresse à la formation du prochain gouvernement, constate que six semaines après sa nomination, Abdelilah Benkirane n’est toujours pas parvenu à former une coalition gouvernementale.
Les négociations semblent bloquées et tournent au bras de fer entre Aziz Akhannouch, président du RNI, et le chef du gouvernement. Le RNI aurait en effet demandé plusieurs ministères clés et une place au sein de la future coalition pour son allié le parti de l’Union constitutionnelle (UC), en plus de l’écartement du parti de l’Istiqlal. C’est surtout cette dernière condition qui est à l’origine de ce blocage. Benkirane tient fermement à son alliance avec l’Istiqlal et avec le PPS.
Au registre économique, +L’Economiste+ écrit qu’après avoir laissé filer le déficit budgétaire au-delà de 7% en 2012, le gouvernement marocain devrait tenir l’objectif de le ramener à 3,5% en 2016.
Les chiffres de la Trésorerie générale du Royaume laissent apparaitre une baisse de 7 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH) du déficit budgétaire à fin octobre, à 31 milliards DH. L’écart entre les recettes et les dépenses ordinaires est positif de 8 milliards de DH. L’amélioration vient en grande partie de la chute de 53% des charges de compensation, relève la publication.
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