Economie et finances
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Le président de la Banque africaine de Développement (BAD), le rwandais Donald Kaberuka, quitte ses fonctions à la tête de l’institution bancaire africaine en septembre prochain, ceci après ses deux mandats riches pour les pays africains. Mais avant ce départ, il a tenu à rassurer le Maroc de la disponibilité de l’institution panafricaine qu’il a dirigé ces dernières années d’accompagner le Royaume chérifien dans sa marche royale vers le développement.
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Comme pour justifier cette disponibilité de la BAD, son directeur partant, a assuré hier à nos confrères de l’agence de presse MAP que "le gouvernement marocain a mis en place des mécanismes et des solutions que j'estime très appropriés ( ) et je suis certain que les mesures proposées au Maroc par la banque africaine de développement (BAD) donneront des résultats… Évidemment, il faut être patient, la compétitivité se bâtit dans le temps, mais, nous sommes sur le bon chemin".
Aussi, croit-il savoir que le pays dispose d’un taux d'investissement très élevé (32 pc du PIB), mais seulement qu’il constate que la rentabilité du pays est loin d’être "évidente", bien que le gouvernement avait tous les moyens pour faire sauter les obstacles qui n’arrangent pas la croissance économique marocaine.
Se prononçant sur le prêt et les donc d’une valeur de 114,5 millions de dollars octroyés depuis mardi dernier au pays du Roi Mohamed VI, pour lui permettre de financer son Programme d’appui à la compétitivité de l’économie (PACEM), Donald Kaberuka l’a situé dans une "première réponse" à l'accompagnement promis au gouvernement marocain dans la dynamique de la mise en place des bonnes règles de gouvernance.
De l’avis de M. Kaberuka, il est certain que "c'est une première étape que nous allons parachever’’ et que ‘‘l'argent c'est une chose et la bonne politique est une autre. Mettre en place les moyens ne suffit pas. Il faut la capacité de réaction".
Pour rappel, cette première enveloppe destinée à financer le PACEM profitera aux PME marocaines, aux investisseurs porteurs d’importants projets, et aux actifs exerçant dans le secteur informel.
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