Politique
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Ancien chef de file des vétérans de la lutte à l'indépendance, Jabulani Sibanda a été traduit en justice pour avoir proféré des propos injurieux à l'endroit du plus vieux président africain Robert Mugabe.
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Exclu depuis quelque temps du parti au pouvoir la ZANU PF, Jabulani Sibanda était l'une des figures de ce parti avant de tomber en disgrâce. Arrêté la semaine dernière, celui-ci a comparu ce mardi devant le tribunal pour insulte et atteinte à l'autorité du chef de l'Etat.
Objet de son arrestation; M. Sibanda aurait affirmé devant des vétérans que "le couple présidentiel préparait un coup d'Etat en chambre, pour évincer la vice-présidente Joice Mujuru et la remplacer par la Première dame Grace Mugabe".
Pour M. Sibanda, "le pouvoir n'est pas sexuellement transmissible". Bien que cela ait blessé la présidence zimbabwéenne, tout porte à croire que l'accusé dit haut ce qui se trame tout bas.
Libéré sous caution
L'ex-leader a donc été libéré après avoir payé une caution de 400 dollars. Il est par conséquent interdit d'accès au congrès du parti débuté hier mardi à huis clos.
Toutefois, sur le plan national, la Première dame Grace Mugabé ne cache plus son ambition de se présenter aux prochaines élections présidentielles afin de succéder à son mari. Pour cela, elle accuse sa potentielle rivale, Joyce Mujuru de corruption et d'autres actes capables de discréditer cette dernière.
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