Société
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Le général algérien Ahmed Gaïd Salah est décédé ce lundi, à l’âge de 79 ans d’une crise cardiaque. L’annonce a été faite par l’APS, l’agence de presse officielle algérienne, citant un communiqué de la présidence.
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Vice-ministre de la Défense sous Abdelaziz Bouteflika, le militaire était devenu le véritable homme fort du pays sous la transition après la démission de l’ancien président. Chef d’état-major de l’armée depuis 2004, il avait été critiqué ces dernières semaines pour avoir imposé la tenue d’une élection présidentielle, malgré les contestations du mouvement Hirak, qui réclamait au préalable, le départ de tous les membres de l’ancien régime, dont faisait partie le général Gaïd Salah.
La mort du presque octogénaire, intervient seulement onze jours après l’élection présidentielle du 12 décembre dernier qui a connu la victoire d’Abdelmadjid Tebboune, lui-même ancien proche d’Abdelaziz Bouteflika. En raison de la récente montée en puissance de celui qui était l’une des dernières grandes figures du précédent régime, ce décès soulève de nombreuses questions quant à la place qu’occupera désormais l’armée dans le système politique algérien, actuellement en pleine révolution.
Trois jours de deuil national ont été décrétés cette semaine, alors que le général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée de terre, devrait assurer de façon intérimaire le poste de chef d’état-major de l’armée algérienne.
Moutiou Adjibi Nourou
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