Diplomatie
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Tel un parrain avisé et en état d’alerte sur le devenir de son parrainé, Alger a décidé de convoquer les signataires de l’accord de paix malien afin de désamorcer le blocage qui semble plomber l’exécution de l’accord.
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Chef de file donc de la médiation ayant abouti à cet accord de paix devant conduire à terme à la fin de la crise malienne, Alger a convoqué une réunion de haut niveau des ministres des pays membres de la médiation et des signataires qui devrait se tenir les 18 et 19 janvier prochains dans la capitale algérienne. Cette rencontre devrait permettre de tracer ensemble, les voies devant conduire à sortir le processus de l’enlisement, vu que depuis sa signature le 20 juin dernier, gouvernement et groupes armés maliens peinent à passer à son application.
Tout comme Alger, Moulaye Ahmed, porte-parole de la Plate-forme, un des groupes armés signataires déplore le fait que "jusqu'à présent, rien n’est fait" allant dans le sens de la recommandation de l’accord selon laquelle "60 jours après la signature, le gouvernement doit nous proposer un texte relatif aux autorités de la période intérimaire de l’application de l’accord".
Il est à noter que jusqu’au jour d’aujourd’hui le principal point de désaccord porte sur la liste de revendications en 13 points soumise par le regroupement des principaux ex-groupes rebelles nommé la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
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