People et faits divers
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L’examen du baccalauréat est conditionné par un test de virginité chez les jeunes lycéennes. Entre baccalauréat et virginité, on se demande ou se trouve le rapport ?
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Le lien entre ce diplôme qui ouvre les portes de l’université, le BAC et le test de virginité, est tout trouver en Indonésie. Le conseil municipal de la ville de Jember a trouvé en cette décision, une stratégie de garder les lycéennes vierges au moins jusqu’au mariage.
Le conseil municipal de la ville indonésienne de Jember, située dans la province de Java oriental et abritant 300 000 habitants), va soumettre les lycéennes à des tests de virginité. Au cas où le contrôle se révèlerait positif, les jeunes filles ne pourraient pas se présenter aux épreuves du baccalauréat.
Habituellement, des tests de virginité sont pratiqués sur les lycéennes, contre la “pornographie” et les rapports hors-mariages. Mais cette nouvelle mesure selon les autorités, vise principalement à endiguer les relations sexuelles avant le mariage. Les données recueillies auprès des hôpitaux locaux montrent que près de 10% des personnes attentes du virus du VIH/SIDA à Jember sont des étudiants.
“Le plus surprenant est qu’elles aient des relations sexuelles plusieurs fois et avec différents partenaires”, a affirmé Habib Isa Mahdid, un député du parti Conscience populaire (Hanura) dans le Jakarta Globe. Un parlementaire du parti musulman Eveil National, Mufti Ali, a de son côté affirmé qu’il souhaitait étendre la mesure à l’ensemble de la province.
“Si elles ne sont plus vierges, elles ne pourront pas passer l’examen. La virginité devrait être une condition à l’obtention du baccalauréat et cela devrait devenir une règlementation régionale”, a-t-il indiqué.
Pourtant, la deuxième organisation musulmane du pays a rejeté l’instauration d’une telle mesure. “La virginité est une question sensible. Si une étudiante ne répond pas au critère, elle fera l’objet de railleries dans la société”, a confié le chef de l’organisation pour la ville de Jember.
“Pourquoi seules les jeunes filles devraient se soumettre à ce test ? Qu’en est-il des garçons" ?, a-t-il ajouté.
En réponse, Mufti Ali trouve que “les garçons n’auraient plus de relations sexuelles” avant le mariage “parce que les filles en seront découragées” par crainte de ne pas obtenir leur diplôme.
En août dernier, Mohammad Rasyid, chef de l’éducation du district de Prabumulih à Sumatra, escomptait déjà un feu vert du Parlement pour pratiquer ces tests sur les lycéennes chaque année, entre 16 et 19 ans, “afin de protéger les enfants de la prostitution et du libertinage”. “C’est pour leur bien, chaque femme a le droit à la virginité”, a décrété le responsable éducatif.
L’Indonésie compte 250 millions d’habitants, dont près de 90% sont musulmans.
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