Société
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L’une des rares femmes à avoir appartenue à la garde rapprochée de Taylor et en qui il avait toute sa confiance, Martina Johnson vient d’être inculpé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
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Martina Johnson a été arrêtée, le 17 septembre en Belgique et inculpée pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis au Liberia en 1992. en 2009, son nom refaisait surface sur la liste des plus grands criminels de guerre établie par la Commission Vérité et Réconciliation.
Cette commission estimait aussi que l’unité d'artillerie du Front national patriotique du Liberia (NPFL, en anglais) dont elle était responsable était, à lui seul responsable de près de 40 % des violations des droits de l'homme recensées à l'époque.
L’interpellation de l’ex- lieutenant a été possible grâce à l'obstination d'un homme, Hassan Bility (un ancien journaliste libérien jeté en prison et torturé sous Charles Taylor, et aujourd'hui à la tête du Global Justice and Research Project, à Monrovia) et d'une association suisse, Civitas Maxima (son directeur, Alain Werner. Pour eux, la justice doit enfin s'intéresser à Martina Johnson.
Une plainte avait aussi été déposée contre elle par trois Libériens en 2012 évoque des meurtres de masse et des mutilations...
Martina Johnson s'était installée à Gand, en Belgique, où elle vivait avec son mari, un Belge d'origine libérienne.
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