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Inter L’ONU appelle à lutter davantage contre la promotion du lait maternel industriel


Société


Malgré les efforts déployés pour mettre fin à la promotion nuisible des substituts du lait maternel, les pays ne parviennent toujours pas à protéger les parents des informations trompeuses, ont averti mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Réseau international d'action pour l'alimentation infantile (IBFAN), suite à la publication de leur dernière étude sur la question.

« La commercialisation agressive des substituts du lait maternel, notamment par l'intermédiaire de professionnels de la santé auxquels les parents font confiance pour obtenir des conseils en matière de nutrition et de santé, est un obstacle majeur à l'amélioration de la santé des nouveau-nés et des enfants dans le monde entier », a déclaré le Dr Francesco Branca, Directeur du département Nutrition et sécurité sanitaire des aliments de l'OMS, dans un communiqué conjoint.

« Le lait maternel sauve des vies d'enfants car il fournit des anticorps qui donnent un bon coup de pouce aux bébés et les protègent contre de nombreuses maladies infantiles », a précisé le Dr Branca.

Selon les deux agences onusiennes, la pandémie de Covid-19 souligne la nécessité de renforcer la législation autour du pour protéger les familles contre les fausses allégations sur la sécurité des substituts du lait maternel ou les pratiques commerciales agressives.

L'OMS et l'UNICEF appellent en outre les gouvernements à renforcer d'urgence la législation autour du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel pendant la pandémie de Covid-19, et affirment que les gouvernements et les organisations de la société civile ne devraient pas chercher ou accepter des dons de substituts du lait maternel dans les situations d'urgence.

Les bébés qui sont exclusivement allaités ont 14 fois moins de risques de mourir que les bébés qui ne sont pas allaités

« Les systèmes de soins de santé doivent agir pour renforcer la confiance des parents dans l'allaitement maternel sans l'influence de l'industrie, afin que les enfants ne soient pas privés de ses bienfaits vitaux », ont soutenu l’OMS et l’UNICEF.

L'OMS et l'UNICEF précisent que les bébés qui sont exclusivement allaités ont 14 fois moins de risques de mourir que les bébés qui ne sont pas allaités et recommandent de ne nourrir les bébés qu'au lait maternel pendant les six premiers mois, après quoi ils devraient continuer à allaiter - ainsi qu'à manger d'autres aliments nutritifs et sûrs - jusqu'à l'âge de deux ans ou plus.
Des avancées insuffisantes

Même si 136 pays des 194 pays analysés dans le rapport ont mis en place des mesures juridiques liées au Code international de commercialisation des substituts du lait maternel et 44 pays ont renforcé leur réglementation en matière de commercialisation au cours des deux dernières années, les restrictions légales dans la plupart des pays ne couvrent pas entièrement la commercialisation qui a lieu dans les établissements de santé, estime l’ONU.

« Seuls 79 pays interdisent la promotion des substituts du lait maternel dans les établissements de santé, et seuls 51 ont des dispositions qui interdisent la distribution de fournitures gratuites ou à bas prix au sein du système de soins de santé », ont souligné l’OMS et l’UNICEF.

Aussi, seuls 19 pays ont interdit le parrainage de réunions d'associations scientifiques et professionnelles de la santé par les fabricants de substituts du lait maternel, qui comprennent les préparations pour nourrissons, les préparations de suivi et les laits de croissance commercialisés pour être utilisés par les nourrissons et les enfants jusqu'à 36 mois.

Le Code interdit toute forme de promotion des substituts du lait maternel, y compris la publicité, les cadeaux aux agents de santé et la distribution d'échantillons gratuits. Selon lui, les étiquettes ne peuvent pas faire d'allégations nutritionnelles et de santé ou inclure des images qui idéalisent les préparations pour nourrissons. Elles doivent plutôt véhiculer des messages sur la supériorité de l'allaitement maternel et les risques de ne pas allaiter.

« Le suivi et l'application du code sont insuffisants dans la plupart des pays », selon les agences onusiennes.

La crise de la Covid-19 entrave l’allaitement maternel

La commercialisation inappropriée des substituts du lait maternel continue de saper les efforts visant à améliorer les taux d'allaitement et la crise de la Covid-19 intensifie la menace.

La crainte de la transmission de la Covid-19 éclipse l'importance de l'allaitement.

Les mesures de prévention des infections liées à la crise de la Covid-19, telles que l'éloignement physique, rendent difficile la poursuite des services de conseil et de soutien de mère à mère au sein de la communauté, ce qui laisse une ouverture à l'industrie des substituts du lait maternel pour tirer profit de la crise et diminuer la confiance dans l'allaitement.

« À mesure que la pandémie de Covid-19 progresse, les travailleurs de santé sont détournés vers la réponse et les systèmes de santé sont surchargés. En ce moment, l'allaitement maternel peut protéger la vie de millions d'enfants, mais les nouvelles mères ne peuvent pas le faire sans le soutien des prestataires de santé », a déclaré le Dr Victor Aguayo, chef de la nutrition à l'UNICE. Il a appelé à intensifier les efforts pour que chaque mère et chaque famille reçoivent les conseils et le soutien dont elles ont besoin de la part d'un agent de santé qualifié pour allaiter leurs enfants, « dès la naissance, partout ».

Aussi, la crainte de la transmission de la Covid-19 éclipse l'importance de l'allaitement.

« Dans trop de pays, les mères et les bébés sont séparés à la naissance - ce qui rend l'allaitement et le contact peau à peau difficiles, voire impossibles. Tout cela sur la base d'aucune preuve. Pendant ce temps, l'industrie de l'alimentation pour bébés exploite les craintes d'infection, promeut et distribue du lait maternisé gratuit et des conseils trompeurs - en prétendant que les dons sont humanitaires et qu'il s'agit de partenaires fiables », a expliqué Patti Rundall, du Conseil mondial d'IBFAN.

L’allaitement préconisé en cas de Covid-19

L'OMS et l'UNICEF encouragent les femmes à continuer à allaiter pendant la pandémie de la Covid-19, même si elles ont confirmé ou soupçonnent la présence de la Covid-19.

« Les données actuelles indiquent qu'il est peu probable que Covid-19 soit transmis par l'allaitement ou par le fait de donner du lait maternel exprimé par une mère dont la présence de Covid-19 est confirmée ou soupçonnée », ont fait valoir l’OMS et l’UNICEF.

Les nombreux avantages de l'allaitement maternel l'emportent largement sur les risques potentiels de maladie associés au virus. Il n'est pas plus sûr de donner du lait maternisé aux nourrissons.

« Le virus de la Covid-19 actif n'a, à ce jour, été détecté dans le lait maternel d'aucune mère ayant un la Covid-19 confirmé ou soupçonné. Il semble donc peu probable que la Covid-19 soit transmis par l'allaitement ou par le lait maternel exprimé par une mère dont la présence de la Covid-19 est confirmée ou soupçonné », ont affirmé l’OMS et l’UNICEF.

Les femmes chez qui la présence de la Covid-19 est confirmée ou soupçonné peuvent donc allaiter si elles le souhaitent. Elles doivent cependant se laver fréquemment les mains avec de l'eau et du savon ou utiliser un produit de friction à base d'alcool, surtout avant de toucher le bébé. Elles doivent aussi porter un masque médical lors de tout contact avec le bébé, y compris pendant l'alimentation.

Par ailleurs, il est recommandé aux femmes d'éternuer ou tousser dans un mouchoir en papier, puis e l'éliminer immédiatement et de se laver à nouveau les mains. De même, les femmes sont incitées à nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces après les avoir touchées.

Même si les mères n'ont pas de masque médical, elles doivent suivre toutes les autres mesures de prévention des infections énumérées et continuer à allaiter, affirment en conclusion l’OMS et l’UNICEF.

L'AUTEUR
ONU


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 1   maitre gosso | Vendredi, 29 Mai 2020
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