Choix de l'éditeur  | Version digest   
Maghreb  |  Afrique de l'Ouest  |  Afrique Centrale  |  Afrique de l'Est  |  Afrique Australe  |  Ocean Indien  
L'actualité de toute l'Afrique en continu
Home | Politique | Sport | Société | Economie | Revue de presse | Opinions   

Soudan Inquiétudes de l’Église catholique


Politique

AFRICAHOTNEWS.COM | | Commenter |Imprimer

Au Soudan du Sud, ce week-end, de nouvelles négociations directes, à Juba, entre le président Salva Kiir et Riek Machar, ont abouti à une nouvelle impasse. De leur côté, les religieux ont décidé de jeter un pavé dans la mare, rapporte RFI.

Après deux jours de réunion, les responsables catholiques sud-soudanais ont employé des termes diplomatiques mais fermes à travers lesquels tout le monde en prend un peu pour son grade. L’Église se demande « pourquoi les efforts de paix se concentrent sur le partage du pouvoir entre des individus, au lieu de s’attaquer aux racines du conflit. »

Une phrase qui interroge les fondements des négociations et le contenu même de l’accord de paix, dans lequel la distribution des postes entre les parties a été millimétrée. Pour le chercheur Klem Ryan, la communauté internationale s’est focalisée sur la répartition des portefeuilles et « a négligé tout ce dont une paix durable a besoin ». Les catholiques citent d’ailleurs en exemple « la gouvernance, la pauvreté, l’identité nationale ou encore les conflits entre communautés pour les ressources ». L’Église remercie les pays de la région pour leurs efforts, avant de les tacler en disant « savoir que certains avaient des intérêts économiques pouvant miner leur impartialité ».

Les politiques sud-soudanais eux sont mis dos à dos. « Nous sommes inquiets par leur niveau de peur. Nous leur demandons de se repentir de leurs échecs », dit le texte. Quant à la suite des négociations, les ecclésiastiques estiment que la formation d’un gouvernement d’union « ne doit pas être une fin en soi. Il faut que des conditions soient réunies, disent-ils, que les pourparlers soient réellement inclusifs ». Une phrase qui plaide pour un nouveau report de la formation du gouvernement d’union dans lequel Riek Machar doit occuper le poste de premier vice-président. Le chef rebelle a d’ailleurs demandé un délai supplémentaire de trois mois.



Autres titres
Burkina-Faso Numérisation des structures de l’ANPE: la direction régionale du Centre ouvre le bal 
Mali Communiqué de la mission d’évaluation de la CEDEAO sur la transition au Mali 
Burkina-Faso Affaire Pazanni: les éclairages du ministre d'Etat 
Plus de nouvelles



RECHERCHE
Soudan Comment l'argent mobile aide à reconstruire des vies au Soudan 
Soudan Le pape François se rendra à Djouba 
Soudan Inquiétudes de l’Église catholique 

TOUTE L'ACTUALITE
► POLITIQUE
► SPORTS
► SOCIETE
► ECONOMIE ET FINANCES

CONTRIBUTIONS
► OPINIONS
► CHRONIQUES
► ANALYSES
► Envoyez-nous vos contributions
Afrique : Toute l'Afrique
Afrique du Nord : Algérie   Maroc   Tunisie
Afrique de l'Ouest : Bénin   Burkina-Faso   Côte d'Ivoire   Ghana   Guinée   Mali  
Nigeria   Sénégal   Togo
Afrique Centrale : Burundi   Cameroun   Centrafrique (Rép)   Congo   Congo RDC   Gabon  
Rwanda   Tchad

© EXIN MEDIA. | Contactez-nous | Mention légale | Partenaires