Société
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Au cours d’une table ronde organisée dans le cadre de la célébration de son vingt-cinquième anniversaire, le Groupement des experts et scientifiques (GESC) a tiré la sonnette d’alarme sur le péril encouru par les terres malgaches, face à l’appétit des investisseurs étrangers.
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« Les éléments précurseurs de cette rencontre partent du constat que les Malgaches finiraient par devenir des apatrides dans leurs terres, si les formes de cession des terres malgaches continuent délibérément en faveur des étrangers. Cela se traduit par la diminution incontrôlée du patrimoine immobilier de l’Etat », relève notamment le GESC, selon des propos rapportés par Madagascar Tribune.
Les experts veulent pour exemple la Chine, pays d’origine de nombreux investisseurs, mais dont la politique foncière est très nationaliste. « En Chine, les étrangers ne peuvent pas acquérir des terrains pour investir, notamment pour les investissements qui demandent de grandes superficies. Toutefois, deux options leur sont ouvertes : soit l’investisseur étranger prend une participation minoritaire dans une entreprise d’Etat qui exploite le terrain, soit il agit en tant que partenaire. A Madagascar, en misant sur l’Investissement direct étranger (IDE), on invite tous les étrangers à venir s’installer dans le pays, alors que ce procédé réduit considérablement la marge de bénéfice de l’Etat », déplore le collectif.
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