Société
|
|
L’édition 20 17-2018 de la transhumance nationale et transfrontalière est soumisse à quelques mesures prises par les autorités béninoises. Ces dernières visent une meilleure gestion de cette période pour plus de paix.
|
Au total, sept mesures préventives sont prises pour la gestion de la transhumance nationale et transfrontalière, édition 20 17-2018. Selon le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, et le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, « la transhumance transfrontalière non maîtrisée a souvent engendré, dans notre pays, des dégâts importants qui ont pour noms: blessures graves, pertes en vies humaines, destruction massive de cultures et de greniers de vivres, etc.
C’est pourquoi, il est apparu nécessaire de renforcer sur la période 2017- 2018, les mesures prises les années précédentes, en vue de réduire et de maîtriser les dégâts susceptibles de survenir pendant la prochaine campagne de transhumance transfrontalière. Il s’agira notamment de:
– limiter les déplacements de troupeaux à la latitude de la commune de Dassa Zoumé; – interdire l’arrivée des troupeaux vers la région méridionale où les dégâts humains sont plus graves au vu des expériences des années passées. Dans les départements où la transhumance est autorisée : – s’assurer que tous les couloirs de passage de troupeaux sont libérés d’éventuelles cultures ; – sensibiliser les populations riveraines sur les comportements à adopter; – mettre en place un dispositif d’accueil, de contrôle sanitaire, d’enregistrement et d’orientation des transhumants ; – mieux suivre les mouvements des troupeaux transhumants ».
Le Conseil a approuvé la communication et instruit les deux Ministres, de mettre en œuvre diligemment les mesures préconisées.
|
|