Société
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Depuis dix mois, des journalistes de l’Agence gabonaise de presse sont sans salaires. Pour réclamer le paiement de leurs salaires, certains recourent à la grève de la faim.
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Plusieurs mois de travail sans salaires, c’est la situation que vivent une cinquantaine de journalistes contractuels de l’Agence gabonaise de presse. C’est à travers une grève de la fin que ces « laissés pour compte » dénoncent leur situation. « Désespéré, découragé, essoufflé », c’est ce que ressentait Roland Mba l’un des leurs.
A en croire l’administrateur provisoire de l’AGP, les moyens sont mises en œuvre en vue de la résolution du problème. Il rassure que « des règlements qui sont pendants au Trésor, pourraient permettre de payer, dans les jours qui viennent, au moins trois mois de salaire ».
Notons que cette misère que vivent ces agents est la résultante de la suspension du budget de Gabon matin par l’Etat. Avec 36 fonctionnaires, la cinquantaine d’agents travaillaient à la parution dudit journal.
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