Société
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Les quotidiens maliens de ce jeudi traitent de coopération avec le sommet UA-UE sur fond de la mini-tournée africaine du président français Emmanuel Macron, sans oublier d’autres sujets comme l’éducation.
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‘’Sommet UA-UE à Abidjan, le partenariat stratégique fait son chemin,’’ affiche en manchette le quotidien gouvernemental l’Essor qui écrit : ‘’au cours de ce sommet les chefs d’Etat et de gouvernement mettront un accent particulier sur l’établissement d’un nouveau partenariat Europe-Afrique, pour prioriser les relations gagnant-gagnant.’’
L’éditorialiste du quotidien le Républicain s’intéresse également au sommet, plus particulièrement à la visite du président français.
Sous le titre ‘’Macron en savane ou l’éléphant dans un champ de mil,’’ il fait ce long commentaire :’’Il n’a pas son pareil pour plaquer le raisonnement oxfordien sur le parler banlieusard, quand il en pressent le dividende. Il a sa belle nature qui le met à l’aise dans un public de jeunes dont il n’est pas loin de l’âge médiane lui-même, qui le rend généreux dans l’effort car parler plus d’une heure relève d’une épreuve olympique, et qui l’aide à s’accommoder de la modestie des lieux. Il a pourtant ses tares : un brin d’obstination, un parler un peu trop vrai, des erreurs de prémisses. Le tout fait que le pensionnaire iconoclaste de l’Elysée est un hôte désobligeant en savane, où la fonction présidentielle s’incarne surtout par la forme, donc grandement par l’apparat et le vocable.’’
Dans un tout autre registre le quotidien Nouvel Horizon titre : ‘’Concours d’entrée à la magistrature et à l’ENA, les 30 et 31 décembre, pourquoi cette coïncidence pour peu de postes à pouvoir ?’’
D’après le journal, ‘’Ce sont des concours que demandent des candidats du même profil. C’est vraiment égoïste, pensent les chômeurs. Du côté du département de la fonction publique, on répond que c’est pour réduire plutôt les risques liés aux fraudes qu’on a fait coïncider les deux concours.’’
Toujours dans le domaine éducatif, le quotidien le Combat arbore cette manchette : ‘’Le président IBK à la table ronde sur l’éducation : des comportements, des relations sociales auxquelles nul n’aurait jamais songé dans ce pays s’offrent, désormais, à nous comme modèle.’’ Citant toujours IBK, le journal ajoute : ‘’nous assistons, plus qu’à la seule crise de l’école malienne, à une dépravation des valeurs fondatrices de l’homme malien et de sa civilisation.’’
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