Société
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La Cour suprême qui ordonne à la chambre d’accusation d’examiner la requête en annulation de l’affaire de l’opposant André Okombi Salissa, le début des travaux pour la mise en place d’un nouveau plan national de développement et les fraudes notées lors du 2ème tour des législatives sont les sujets traités ce mardi par la presse de la République du Congo.
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« Affaire André Okombi Salissa : la Cour suprême ordonne à la chambre d’accusation d’examiner la requête en annulation», titre Le Patriote d’après qui « cette information a été donnée en exclusivité par une radio étrangère le 28 juillet dernier».
Et l’hebdomadaire de rappeler qu’« l’opposant et candidat malheureux à la présidentielle de 2016 avait été arrêté en janvier 2017 pour atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre puis transféré à la direction générale de la surveillance du territoire (DGST). » Concernant la même affaire ‘’André Okombi Salissa’’, La griffe, sous le titre «la Cour suprême se dessaisit du dossier», note que « l’affaire Okombi Salissa continue de défrayer la chronique. Arrêté en janvier, l’opposant congolais, ancien candidat à l’élection présidentielle est accusé intérieure et de détention illégale d’armes de guerre. Son immunité parlementaire a été levée après son arrestation.» Pour leur part, Les dépêches de Brazzaville s’intéressent à la mise en place dans les prochains mois d’un plan national de développement. « Le Congo vient d’engager les travaux techniques d’élaboration du nouveau plan national de développement (PND) couvrant la période 2017-2021», indique l’unique quotidien du pays avant de préciser que «ce document est attendu comme un cadre unique et consensuel des politiques, actions publiques et cadre de coopération du pays». Tous les journaux se sont fait l’écho du deuxième tour des législatives, à l’image d’ « Epanza Makita » qui arbore ce titre : « La tricherie était au rendez vous du 2ème tour des législatives du 30 juillet. » « Le deuxième tour des législatives 2017 a été émaillé de plusieurs irrégularités. Ici et là, les représentants des candidats s’accusaient mutuellement sur la fraude. Presque sur toute l’étendue du territoire national, selon certaines déclarations, il y a eu des gens qui se sont présentés au vote avec des cartes d’électeur qui ne portaient pas leur nom», écrit l’hebdomadaire. La griffe, elle, met l’accent sur le cuisant échec du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), le parti de feu Bernard Kolélas Bakana, dirigé actuellement par son fils Landry Kolélas, qui n’a obtenu jusque-là aucun siège, là où son frère Parfait Kolélas qui a fondé son propre parti, l’Union des humanistes démocrates (UDH-Yuki), a eu 7 députés dès à l’issue du premier tour des législatives. Pour sa part, Le patriote estime qu’avec 70 députés obtenus dés le premier tour, le Parti congolais du travail (PCT, pouvoir) sera majoritaire à l’assemblée nationale.
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