Société
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Les quotidiens burkinabè ont évoqué, ce mercredi, la décision de l’ONU à propos de l’incarcération de l’ancien ministre Djibrill Bassolé, sans oublier de commenter, le vote de la loi modificative de la Haute cour de justice (HCJ), intervenu la veille à l’Assemblée nationale.
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«Haute cour de justice : la modification actée par les députés», arbore en première page, le quotidien d’Etat Sidwaya qui informe que le vote de la loi est intervenu, hier mardi, à la clôture de la 2e session extraordinaire de l’année 2017 de l’Assemblée nationale.
Selon Sidwaya, sur 115 députés présents, 106 étaient autorisés à exprimer leur vote, dans la mesure où les 9 autres membres de la HCJ étaient disqualifiés.
«Le texte a ainsi été approuvé par 95 voix pour, 11 abstentions exprimées par des députés issus essentiellement du groupe parlementaire de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dont les camarades comparaissent devant la juridiction», rapporte Sidwaya.
A ce sujet, le journal privé Le Quotidien mentionne à sa Une: «Les députés CDP s’abstiennent», là où Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé affiche : «Lois sur la Haute cour de justice et la justice militaire: Adoptées malgré l’abstention du CDP».
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, de son côté, croit savoir qu’il s’agit d’un «coup de maillet pour démarrer la Haute cour».
Le même journal, toujours dans le domaine de la justice, évoque l’incarcération (à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), depuis plus d’une année et demi,) de l’ex-ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères, en titrant : «Putsch du général Diendéré : Les Nations unies condamnent la détention de Djibrill Bassolé».
Le sujet revient dans la rubrique ‘’News du jour’’ de Aujourd’hui au Faso, sous le titre : «Justice militaire : L’ONU demande la libération immédiate de Djibrill Bassolé».
A lire l’écrit, l’Organisation des nations unies (ONU) a, par le biais de son instance chargée des questions de droits de l’Homme, demandé la libération immédiate de M. Bassollé, ancien chef de la diplômatie burkinabè.
Et le confrère de faire remarquer que «c’est certainement un verdict qui fera encore jaser».
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