Société
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Les journaux burkinabè de ce mercredi évoquent, comme principaux sujets, le démarrage de la session 2017 du Baccalauréat, l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, sans oublier de commenter les résultats de la contre-expertise sur les restes supposés du défunt président, le capitaine Thomas Sankara.
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«Impossible identification des restes de Thomas Sankara : +Le dossier ne sera pas enterré pour autant+», arbore à sa Une L’Observateur Paalga, reprenant les propos Me Bénéwendé Sankara, avocat de la famille.
Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso s’est entretenu avec ce dernier après que le juge d’instruction ait donné (aux familles et aux avocats), le lundi 19 juin 2017, les résultats de la contre-expertise sur les restes de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons tués le 15 octobre 1987.
Selon L’Observateur Paalga, «pour l’heure, il est impossible de prouver scientifiquement que les restes des corps exhumés en mai 2015 au cimetière de Dag-Noen (Ouagadougou) sont ceux de Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortune assassinés le 15 octobre 1987 lors du coup d’Etat qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir».
Pour sa part, Le Quotidien titre : «Contre-expertise sur les restes présumés du président Thomas Sankara : les reste déclarés encore négatifs».
Quant au quotidien nationale Sidwaya, il consacre sa rubrique commentaire ‘’Mercure’’ au sujet en titrant: «Le mystère Thom Sank (diminutif de Thomas Sankara, Ndlr)».
Sidwaya évoque également l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale (AN), en faisant remarquer que «la réforme de la Haute cour de justice (est) à l’ordre du jour».
Le quotidien privé, Aujourd’hui au Faso, de son côté, renseigne à ce propos que cinq dossiers judicaires sont soumis aux députés, au cours de cette session extraordinaire de l’AN.
Le même journal consacre sa manchette à l’examen du Baccalauréat 2017, en affichant: «Début de la foulée vers les portes universitaires».
A ce sujet, Sidwaya se veut plus précis lorsqu’il mentionne en titre: «Bac 2017: Plus de 75 900 élèves aux portes de l’université», là où Le Quotidien titre simplement «les candidats du Centre à l’assaut du premier diplôme universitaire».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga informe qu’un candidat a été expulsé de la salle de composition, lors du premier jour de composition, hier mardi, pour avoir voulu frauder par le truchement des moyens de télécommunication.
Et le confrère de titrer : «Bac session 2017 : WhatsApp (application internet, Ndlr), un +candidat+ déconnecté».
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