Société
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Mal-gouvernance, faits de société et politique constituent l’essentiel du menu des journaux camerounais parus mardi.
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Un trou de 511 milliards vient d’être découvert dans les caisses de l’État, selon La Nouvelle Expression avec, en cause, une série de dépenses non régularisées dans le mécanisme d’évaluation de la dépense publique.
Mais ce quotidien à capitaux privés se penche davantage sur le nouveau projet de loi gouvernemental déposé sur la table du Parlement et portant Code de la justice militaire : des sanctions à la fois lourdes et appropriées seront désormais infligées aux soldats qui se révoltent.
Selon Le Jour, qui s’est penché sur le même sujet, le régime de Yaoundé, échaudé par de récents mouvements d’humeur au sein des troupes, veut plus que jamais maintenir la discipline chez les soldats, surtout par ces temps de lutte contre la secte islamiste Boko Haram dans l’Extrême-Nord.
Un individu qu’on peut taxer de sans foi ni loi, c’est bien ce prisonnier du pénitencier de Yaoundé, la capitale, qui a assassiné un autre détenu de deux coups de couteau.
La victime, selon Le Messager, aurait pourtant dû être libérée la veille, mais le greffe de la prison a refusé de signer sa levée d'écrou, exigeant le paiement préalable d’une somme de 5000 FCFA, qui devait certainement rentrer dans les poches des gardiens de prison.
Le quotidien à capitaux privés Mutations revient sur le phénomène de la disparition d’enfants, qui gagne en ampleur en dépit des assurances des pouvoirs publics, que la publication accuse de laxisme.
Sur le front politique, Émergence scrute déjà l’année électorale 2018 et voit un chef de l’État, Paul Biya, cerné de toutes parts avec, entre autres, la crise anglophone qui s’enlise, la secte islamiste Boko Haram qui s’incruste dans l’Extrême-Nord, une mort plus que suspecte d’un évêque dont le corps a été repêché en début juin dans les eaux du fleuve Sanaga, mais également une dévaluation du franc CFA que la publication présente comme inéluctable.
S’il y a un domaine dans lequel les citoyens peuvent être satisfaits en ce moment, c’est bien celui de la lutte contre le braconnage pour lequel Cameroon Tribune consacre une enquête, à la faveur de la destruction de plus de 150 armes saisies dans la région de l’Est frontalière avec la République centrafricaine.
Un autre lieu où le gouvernement vient de prescrire plus de fermeté, c’est à l’Agence de régulation des télécommunications (ART) dont le directeur général, Jean Louis Beh Mengue, a été limogé la semaine dernière et aussitôt remplacé par Philemon Zo’o Zame qui, selon l’hebdomadaire Sans Détour, devra s’atteler avec méthode et efficacité à la mise en place d’une infrastructure adéquate, mais aussi l’assainissement et la bonne régulation de ce secteur clé, dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi jeune.
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