Société
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Au Tchad, les travailleurs ont passé le 1er mai cette année sans avoir réellement le cœur à la fête. C’est la déclaration faite par le secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) Brahim Ben Seid à l’occasion de la célébration de la fête du Travail, en raison de la situation socio-économique que traverse le pays.
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Selon M Brahim Ben Seid, contrairement aux années antérieures, les travailleurs fêtent cette année sans avoir réellement le cœur à la fête. Cette situation, il l’explique par le climat social morose qui est caractérisé par une cherté de vie hors pair, fruit de la mauvaise gouvernance. Ajouté à cette mauvaise gouvernance, Brahim Ben Seid dénonce des mesures inopportunes, antisociales et irréfléchies qui sont les causes.
D’après ce dernier, la crise actuelle n’est pas seulement due à la chute du prix du baril sur le marché international ni à l’effort sécuritaire supporté par le trésor public, mais elle est aussi le résultat d’une mauvaise gestion des deniers publics.
Et de conclure en ces termes: "il y a des individus, surtout des régisseurs et autres gestionnaires des fonds publics qui sont plus riches que l’État.(…). Les enfants ont frôlé une année blanche en perdant plusieurs mois de cours".
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