Société
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Le départ surprise du président intérimaire du Groupement inter-patronal, mais aussi les soubresauts de la crise sociopolitique dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont retenu l’attention de plusieurs journaux camerounais parus mardi.
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«Le président du Gicam démissionne» ; «Coup de théâtre : démission du président du Gicam», titrent respectivement Le Jour et Le Quotidien de l’Économie (LQE).
La première publication citée explique que le Français Armel François a décidé de ne pas conduire son mandat d’intérimaire jusqu’à son terme en 2019 et que, dans une sorte de panique, les élections viennent d’être convoquées pour fin juin prochain.
Rien, aux yeux des observateurs, ne laissait présager une telle situation bien que, après le décès du titulaire André Fotso, le 2 août 2016, quelques remous s’étaient faits jour sur la suppléance au regard de la nationalité française du premier vice-président d’alors, analyse LQE.
Le secrétaire exécutif du mouvement, Alain Blaise Batongué, cité par le journal, a indiqué que Armel François avait du mal à concilier ses fonctions de directeur général de la société des Plantations du Haut Penja (PHP) et celles de premier dirigeant de la première organisation patronale du Cameroun.
«Les 69 jours qui séparent les membres du Gicam de l’élection du prochain président de leur organisation vont se transformer en campagne électorale ouverte et offensive.»
Chez Émergence, et sur un autre sujet, c’est la consternation : les avocats anglophones, en grève depuis novembre 2016 et qui avaient annoncé la reprise du travail pour fin mai prochain, viennent de rejeter l’annonce solennelle du bâtonnier sur le sujet. Selon les protestataires, ce dernier n’a jamais été mandaté pour défendre leurs intérêts, et sa posture est qualifiée de douteuse.
La crise anglophone préoccupe également InfoMatin, qui accuse l’Église catholique locale de faire le jeu des revendications sécessionnistes et de «prendre fait et cause pour la radicalisation».
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