Société
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Les quotidiens maliens de ce mardi s’intéressent principalement au front social marqué par la poursuite de la grève illimitée des médecins déclenchée depuis le 9 mars dernier, un mouvement d’humeur auquel se sont joints les enseignants du supérieur.
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‘’Le syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique SYNESUP observe une grève illimitée à compter de ce mardi, jusqu’à satisfaction de ses revendications’’, indique Le quotidien les Echos avant de préciser que les grévistes demandent de meilleures conditions de vie et de travail.
Ils revendiquent aussi ‘’l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire’’, ajoute Le Soir de Bamako non sans relever que les négociations entre le gouvernement et le SYNESUP ont échoué.
Les quotidiens Indicateur du renouveau et Indépendant font leur manchette sur la grève illimitée des médecins, en cours depuis près d’un mois. Les deux confrères sont en parfaite identité de vue. Ces journaux affichent la photo du président de l’assemblée nationale, une institution qui a ouvert sa session d’avril hier lundi.
Le président de l’hémicycle, Issiaka Sidibé, se prononce justement sur le front social pour le moins agité. ‘’La situation sociale actuelle est inacceptable et intolérables !’’, dixit Issiaka Sidibé dans l’Indépendant.
‘’Le président de l’assemblée nationale tance le gouvernement’’, renchérit l’Indicateur du renouveau. Issiaka Sidibé invite ‘’le gouvernement et les partenaires sociaux à trouver rapidement les compromis nécessaire pour apaiser le climat social.’’
Toujours sur cette grève illimitée et inédite de médecins, le Soir de Bamako écrit, ‘’ les médecins militaires comme solution alternative dans les hôpitaux.’’ Selon le confrère le gouvernement se tournerait vers les médecins militaires pour abréger la souffrance des patients. Mais le journal se pose cette question : ‘’les médecins militaires sont-ils vraiment capables de se substituer à leurs collègues civils ?’’
Au chapitre de la situation sécuritaire, l’Indépendant révèle que ‘’l’un des auteurs de l’attaque de la prison de Niono, Saïfoulaye Samba Sidibé a été arrêté.’’ En début décembre dernier, l’attaque de cette prison du centre du Mali, à plus 300 km au nord de Bamako, avait permis aux 90 prisonniers de s’évader.
En politique, la presse spécule sur la composition du futur gouvernement qu’elle qualifie d’imminente. Le Soir de Bamako n’écarte pas la possibilité de voir Tiébilé Dramé, président du parti d’opposition et un des opposants les plus en verve et les plus critiques du régime d’IBK, prendre la tête du département de la réconciliation.
Mais il ne s’agit là que d’une hypothèse qui a déjà été formulée dans le passé.
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