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Cameroun Un parti d’opposition dénonce l’«attentisme de la communauté internationale» sur la crise anglophone


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) s’est ému du silence de la communauté internationale, depuis le début de la crise «devenue meurtrière» dans les régions anglophones du pays, une situation qui compromet l'avenir éducatif des jeunes desdites zones et «accroît la difficulté de vivre des populations déjà appauvries».

Dans une conférence de presse tenue lundi à Yaoundé, il a dénoncé le fait qu’on n'ait entendu ni le secrétariat général des Nations Unies, ni le Haut-Commissariat des droits de l'Homme des Nations Unies, ni le Bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale, encore moins le Centre pour la démocratie et les droits de l'Homme basé au Cameroun, aucune commission d'enquête, aucun communiqué sur les événements n’ayant par ailleurs été publié.

Le Conseil de sécurité, constate le MRC, a choisi de ne pas se pencher sur ce cas au motif qu'il n'est pas de nature à porter atteinte à la sécurité internationale, et que la situation serait de toutes façons sous contrôle du gouvernement.

Le fait que cette crise ne s'internationalise pas, s’est interrogé son président, Maurice Kamto, n'est-il pas la preuve que les compatriotes anglophones ne sont pas engagés dans un conflit armé, et que pour cette raison même ils ont droit à une protection effective du gouvernement ou, à défaut, de la communauté internationale ?

Pour le MRC, «il n'y a pas de différence entre les Camerounais tués par la secte islamiste Boko Haram et ceux qui tombent sous les balles des forces de sécurité nationales, sinon que la douleur est plus vive encore dans le second cas parce que les victimes sont tuées, sur ordre de l'État, par des forces de sécurité qui ont mission de les protéger.

«La communauté internationale est l'origine du problème dans lequel le Cameroun est empêtré aujourd'hui. Nous n'avons pas demandé à être divisés entre Anglophones et Francophones, c'est le résultat des appétits de conquêtes territoriales des puissances mondiales ; c'est cette communauté internationale qui a regardé, sans broncher, le plébiscite faussé de 1961 qui a amputé notre pays du Cameroun septentrional.»

Évoquant la répression contre la communauté anglophone, le MRC affirme et réitère que réclamer une forme particulière de l'État, en l'occurrence le fédéralisme, n'est pas un crime et que rien n’interdit, en tant que nation, d'en parler franchement dans le cadre d'un dialogue sincère et constructif, où il serait également possible de convaincre les uns et les autres du bien-fondé du régionalisme prévu par la Constitution en vigueur.

Écouter les revendications fédéralistes, estime-t-il, ne signifie pas nécessairement y adhérer : dans une société en quête de bases démocratiques, il s'agit d'entendre la parole de ceux qui disent avoir un problème, d'échanger les arguments pour persuader les interlocuteurs, dans l'intérêt supérieur de la nation, du modèle étatique que l'on défend.

Le MRC invite ainsi à «éviter le fétichisme des mots, tant pour ceux qui revendiquent le fédéralisme que pour ceux qui ne veulent pas en entendre parler».



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