Diplomatie
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Malgré l’opposition d’une formation d’opposants sur la visite de Marine Le Pen au Tchad, la candidate à la présidentielle française s’y est rendue en chair et en os mardi dernier.
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Marine Le Pen a échangé avec Idriss Deby Itno. La française, candidate du Front national s'est engagée mercredi à mettre un terme à la politique de la " Françafrique ", si elle accède à l'Élysée en mai prochain, ainsi qu'à développer fortement la coopération avec les pays francophones du continent.
" J'ai expliqué au président Deby que je n'entendais pas continuer cette politique de la 'Françafrique', faite d'ingérences et d'exigences de contreparties, parfois opaques", a laissé entendre Marine Le Pen.
Avant d’ajouter: "Je lui ai dit également que j'étais un défenseur de la souveraineté des États, alors que l'Union européenne ne cesse de faire du chantage ".
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Baliverne |
Jeudi, 23 Mars 2017
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A lire
"Un ancien du DPS révèle à «Libération» les activités de déstabilisation et d'infiltration menées en France et en Afrique. Ce témoin est un soldat perdu. Un soldat du Front national. Il révèle, à visage découvert, l’existence jusqu’en 1999 d’un groupe paramilitaire secret au sein du FN. Non pas celui des gros bras déjà connus, mais ce qu’il appelle «30 à 60 fantômes»: une sorte de «service action» du FN, mis en place par Bernard Courcelle, l’ancien chef du DPS de 1994 à 1999. Claude Hermant, 38 ans, a été membre du service d’ordre du FN, Département Protection et Sécurité, DPS, pendant six ans. Recruté par Courcelle, il a suivi son patron, début 1999, lors de la scission du Front. Mal lui en prend. Courcelle, qui a annoncé son ralliement à Bruno Mégret, est chargé d’une mission de sécurité par le Congo de Denis Sassou N’Guesso. Il fait partir Hermant, et plusieurs membres de l’ex-DPS, à Brazzaville. L’opération tourne mal. Hermant est incarcéré durant sept mois, avant d’être gracié par le président Sassou (Libération du 14 mai). Courcelle est venu témoigner contre lui. Libéré, Hermant coupe les ponts. Le service d’ordre auquel il a appartenu s’est scindé en deux: les uns sont restés au DPS de Le Pen, les autres ont rejoint le DPA (Direction Protection Assistance) de Bruno Mégret...."
A suivre sur Liberation
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