Société
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Les journaux burkinabè ont largement commenté, ce lundi, la victoire du Franco-sénégalais, Alain Gomis qui a remporté l’Etalon d’or de Yennega, soit la plus prestigieuse récompense du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
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En plus de son titre à sa Une: «25e édition du Fespaco : Alain Gomis, Etalon d’or pour la 2nde fois», Aujourd’hui au Faso, quotidien privé affiche, concernant toujours le même évènement : «Quand le 7e art rapproche la Côte d’ivoire et le Faso».
Le journal évoque ainsi, la présence du président ivoirien Alassane Ouattara, à la clôture de la biennale du cinéma à Ouagadougou où la Côte d’Ivoire a été invitée d’honneur.
De son côté, Le Quotidien, titre : «+Félicité+ de Alain Gomis remporte l’Etalon d’or», là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne : «Deuxième Etalon d’or d’Alain Gomis pour le Sénégal».
Quant au journal Le Pays, il reprend en sa Une les propos du chef de l’Etat ivoirien qui estime que le Fespaco «c’est un succès mondial».
«Etalon d’or de Yennega 2017 : Alain Gomis +Félicité+», arbore en manchette le quotidien national Sidwaya qui montre le lauréat recevant le trophée des mains des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
Le journal consacre également plusieurs pages de sa parution à la 25e édition du Fespaco qui a refermé ses portes samedi dernier, dans la capitale burkinabè.
Entre autres titres, l’on peut lire : «Le Burkina remporte quatre prix spéciaux» et «le court métrage +A place for myself+’’, remporte le prix Thomas Sankara».
Dans son éditorial du jour, Sidwaya revient sur la participation du Burkina Faso à la compétition continentale dans le domaine du cinéma et fait remarquer qu’il y a eu «vingt ans de disette».
Selon l’éditorialiste, «une fois de plus, et ce, depuis Idrissa Ouédraogo (1991) avec ‘’Tilaï’’ et Gaston Kaboré (1997) avec ‘’Buud Yam’’, les cinéastes burkinabè ont brillé par leur absence au podium de rêve du Fespaco».
Maigre consolation, ils ont dû se contenter de quelques prix officiels et prix spéciaux.
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