Société
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Le décès non élucidé du colonel Marcel N’Tsourou, ancien N° 2 des services du Conseil national de la sécurité, l’amélioration du climat des affaires au Congo avec le lancement d’un nouveau plan d’investissement et la revue de la coopération entre Banque mondiale et le Congo sont les principaux sujets à la une des journaux parus mercredi à Brazzaville
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La quasi-totalité des hebdomadaires ont fait leur une sur la mort du colonel Marcel N’Tsourou survenue vendredi dernier à la maison d’arrêt de Brazzaville où il purgeait une peine après sa condamnation en 2014 pour détention d’armes illégales, rébellion et assassinats.
L’hebdomadaire Sel Piment titre : « L’ex colonel Marcel N’Tsourou mort dans les circonstances non encore élucidées : le parquet ordonne une enquête et d’aucuns voient déjà le flou dans l’affaire» là où le bihebdomadaire La Semaine Africaine affiche : « décès de Marcel Tsourou, alors qu’il purgeait sa peine d’emprisonnement à perpétuité».
Ce confrère citant le médecin qui a constaté sa mort, écrit : « il est mort suite à un malaise dû à une crise cardio-respiratoire».
Pour sa part, l’hebdomadaire La griffe s’interroge ainsi à sa une : « de quoi est mort le colonel Marcel N’Tsourou?». Et le journal d’ajouter : « l’opposition congolaise et la société civile et ses avocats réclament une enquête internationale.»
Parlant l’un des avocats de N’Tsourou, La Griffe note : « Me Ludovic Essou est l’une des dernières personnes qui a vu le défunt Marcel N’Tsourou dix minutes avant son décès», d’où, souligne la publication, son audition « par la police pour les besoins de l’enquête. »
Sur un tout autre plan, l’hebdomadaire ’’Sel piment’’ revient sur l’affaire Okombi Salissa, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, et souligne que « sa famille conteste sa détention à la DGST (direction générale de la surveillance du territoire) alors que sa place est à la maison d’arrêt où il était transféré ».
Le quotidien Les dépêches de Brazzaville s’intéresse au volet économique et, sous le titre « Climat des affaires : un nouveau plan d’investissement pour redynamiser la croissance», renseigne que « pour conforter sa volonté de soutenir le Congo dans son programme de diversification de l’économie, la banque africaine de développement (Bad) s’engage à contribuer de moitié au projet d’appui au climat des investissements et à la gouvernance sectorielle forêt/bois (Pacigof), initié par le gouvernement pour un coût global de 24.943 milliards de FCFA ».
Ce quotidien fait aussi un zoom sur les discussions dans le cadre d’une revue de coopération entre la Banque mondiale et le Congo. Débutées à Brazzaville le 21 février, elles s’achèvent ce mercredi 22 février.
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