Société
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Les greffiers maliens observent un débrayage depuis ce mercredi 15 février à l’initiative du Syndicat autonome des greffiers, secrétaires de greffe et parquet (Synag). Les points de revendications sont d’ordre institutionnel et matériel.
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Faute d’accord avec le gouvernement, le Syndicat autonome des greffiers, secrétaires de greffe et parquet (Synag), est de nouveau en grève pour 72 heures. Entamée le mercredi, elle fait suite à l’échec des négociations avec le gouvernement. "Les négociation avec la partie gouvernementale a échoué. Par conséquent, le mot d’ordre de grève de 72 heures est maintenu ", renseigne le président du Synag, Hadiya Dioumassy.
Au rang des revendications, les greffiers exigent l’application des résolutions du dialogue national organisé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux. Les résolutions prennent en compte: la relecture du statut particulier, l’allocation d’une indemnité de participation à la judicature, l’amélioration de l’indemnité de responsabilité de représentation, les primes de logement, la relecture des décrets portant tarif en matière de suivi commercial social, le décret portant tarif en matière pénale et les dotations des greffes en guide pour uniformiser la pratique des greffes au niveau de toute l’étendue du territoire.
Cette grève des greffiers commence alors que les magistrats y ont mis un terme à la leur en ce début de semaine.
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