Société
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Les quotidiens sénégalais parus lundi accordent un traitement de faveur à l’actualité politique, avec un accent particulier mis sur la leçon inaugurale d’Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle), aux étudiants de la 3ème promotion du Master 2 de la Faculté de droit de l’Université de Dakar, dont il était le parrain.
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«Situation au Ps-Les leçons de Tanor», rend compte Le Quotidien, dans lequel journal, l’actuel président du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) affirme : «J’ai toujours assumé mes actes !»
Analysant ce discours, nos confrères soulignent que ce n’est pas seulement d’un parrain, mai un discours qui convoque l’actualité du Parti socialiste et ses deux camps.
«Toute ma vie, j’ai assumé mes actes», poursuit M. Dieng dans Sud Quotidien. Dans c journal, le président du Hcct dit aux étudiants : «Je sais qu’il y en a parmi qui se sont engagés en politique et que d’autres le feront plus tard. Faites le si vous en ressentez la nécessité. Faites le si vous en avez l’énergie, mais ne vous engagez jamais dans l’aventure. Ne vous laissez pas voler les valeurs essentielles de la vie car, ce sont ces valeurs qui doivent guider votre engagement au service de notre pays».
Pour Walfadjri, «Tanor s’aligne et assume». Dans EnQuête, Ousmane Tanor Dieng estime que «la haine est la pure ennemie de la démocratie», faisant dire à L’As que «Tanor égratigne Khalifa et Cie».
Traitant des violences politiques, Walfadjri affiche «l’Apr (au pouvoir) à feu et à sang» et explique que les jeunes se tirent dessus à Fatick et à Ziguinchor.
L’As consacre sa Une au remplacement de l’appareil de radiothérapie en juin et informe que l’Etat accélère la cadence».
Dans Libération, Macky Sall tire sur les manipulateurs autour de cette panne de la radiothérapie.
Au même moment, Le Soleil titre sur cette promesse du Chef de l’Etat qui va octroyer «des terrains aux Sénégalais émigrés».
La démission du juge Ibrahima Dème fait toujours la Une de L’Observateur qui donne la parole au garde des sceaux, «Me Sidiki Kaba qui solde ses comptes».
Selon le ministre, les règles de déontologie s’appliquent à tous les magistrats, et que Macky Sall a la légitimité de définir la politique judiciaire. «Je préfère être critiqué sur mon action que mon inaction», soutient Me Kaba.
EnQuête parle d’économie avec «la présence tentaculaire des Chinois dans le commerce dakarois» et constate «l’emprise du milieu».
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