Société
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Au Sénégal, de milliers de jeunes peuvent joindre les deux bouts temporairement, grâce à la CEDEAO.
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Ils sont près de 1500 jeunes engagés de façon temporaire dans le cadre du projet de confection des cartes d’identité biométrique CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest). La mission à eux confiés concerne la classification, la saisie et le tri des dossiers de demande venant des citoyens sénégalais.
Déployés sur l’ensemble du territoire, ils reçoivent un salaire mensuel de 75 000 Fcfa, d’après les éclaircissements du directeur de l’automatisation du fichier (DAF), le commissaire Ibrahima Diallo. Selon le Commissaire Diallo, cela a nécessité une enveloppe financière annuelle de 112 millions de frs CFA.
Sur le terrain, certains des jeunes sont mobilisés dans les ateliers d’exploitation et du centre de production de cartes d’identité biométrique. Les cartes produites passent, d’abord par le contrôle qualité, avant d’être retournées au niveau du premier étage à la DAF où se trouve la salle de tri. Ici le produit fini est livré dans des boxes par lot de 500.
"La production de carte d’identité biométrique est un véritable travail à la chaine qui demande beaucoup de temps, de l’espace et du personnel pour faire le travail de classification, de saisie et de tri nécessaire de demande de carte d’identité", a expliqué le commissaire Diallo
Quelque 350 000 cartes d’identité confectionnées par le centre de production des cartes d’identité biométrique sont prêtes à être distribuées. Près de deux millions de personnes ont été enrôlées sur un objectif de quatre millions au Sénégal et à l’étranger, 100 000 autres personnes ont été enregistrées, sur un objectif de 200 000. "L’objectif est en train d’être atteint" a rassuré M. Diallo.
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