Société
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Un ouf de soulagement pour les parents, élèves, les malades et bien autres bénéficiaires des services publics. Après plus trois semaines de grève générale des fonctionnaires ivoiriens, une trêve d’un mois a été décidée.
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En Assemblée générale, ce vendredi 27 janvier, à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire a décidée de la suspension de son mot d'ordre de grève. Cette décision de suspension fait suite à des avancées obtenues dans les négociations avec le gouvernement.
Ainsi, pour donner une chance aux négociations, les fonctionnaires ivoiriens reprendront le chemin du travail dès le lundi 30 janvier. Suite à ’des concessions’’ enregistrées dans les négociations avec le gouvernement, la plateforme a invité les fonctionnaires à reprendre le travail. «Dans un mois, on se retrouve pour apprécier les avancées, les reculades et déterminer la position à suivre », a indiqué Zadi Gnagna, président de la Plateforme.
Des négociations, les grévistes ont acquis du gouvernement, le retrait de certaines dispositions de l’ordonnance n° 2012-303 du 04 avril 2012, portant organisation des régimes de pensions gérés par la Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (IPS-CGRAE) ; la revalorisation indiciaire de 150 points pour les emplois ne bénéficiant pas d’une grille particulière, l’intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction Publique ; le respect de la liberté syndicale (demande de prélèvement à la source des cotisations des syndiqués pour le compte des syndicats et la mutation des responsables syndicaux au lieu du siège) ; la suppression de deux impôts sur les salaires : la Contribution Nationale (CN) et l’Impôt sur les Salaires (ITS).
Cependant, les discussions achoppent sur le paiement du stock des arriérés, liés aux mesures actées par le Gouvernement en 2009 estimé à 249.6 milliards de FCFA.
Une grève générale des fonctionnaires ivoiriens a été émaillée de plusieurs manifestations de rues notamment celles des élèves réclamant la reprise des cours.
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