Société
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Trafic d’enfants, c’est la charge qui pèse sur un père et ses complices. L’homme a vendu sa fille pour la modique somme de 25 000 Fcfa à une famille vivant à N’Djamena.
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Depuis 10 mois, le nommée Odjimita travaillait comme domestique dans une famille dans le premier arrondissement. La fillette était toujours en guenilles et portait des traces de maltraitances, ce qui interpellait les riverains. Ce sont des conducteurs de taxi-motos communément appelé clandomens qui touché par son histoire, saisiront le point focal de l’Association pour la Récupération et l’Encadrement des Enfants en Détresse (ARED). Après les enquêtes, on apprendra que le père a vendu via un intermédiaire son enfant pour la somme de 25 000 FCFA.
Le père qui vit dans la région de Mandoul a été interpellé et il reconnaîtra avoir connu son acte ignoble sous le coup de la pauvreté. La mère de la fille n’était même pas au courant de la transaction. Odjimita a été retirée à la famille ndjamenoise en décembre dernier et confié à sa génitrice. Une plainte a été déposée contre et père et l'intermédiaire.
Le phénomène de trafic d’enfants et de mariages précoces est récurrent au Tchad. Une récente loi durcissait la législation s’agissant le mariage des filles mineures.
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