Société
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Les journaux burkinabè ont évoqué, ce jeudi, l’actualité relative à l’attaque terroriste au Nord du pays, de même que le renvoi du procès de l’affaire de tentative d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA).
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Le quotidien national Sidwaya mentionne en première page: «Projet d’attaque de la MACA: Le dossier renvoyé au 5 janvier», avant de renseigner qu’ouvert le mardi 20 décembre et suspendu le même jour, le dossier «ministère public contre le caporal Madi Ouédraogo et 28 autres», a repris hier mercredi pour être à nouveau renvoyé.
A ce sujet, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso arbore cette Une: «Procès Caporal Madi Ouédraogo et Cie : Un +cadeau de Noël+ reporté au 5 janvier», rapportant qu’hier mercredi devrait connaitre la suite du procès dit «caporal Madi Ouédraogo et autres », mais celui-ci a connu de nouveau une suspension et renvoyé au 5 janvier 2017.
Selon le journal, les avocats commis à la défense des accusés ont demandé le report d’au moins deux semaines, afin qu’ils puissent prendre connaissances des dossiers.
«Procès de l’affaire de tentative d’attaque de la MACA: Les avocats de la défense quittent la salle d’audience», titre, pour sa part, le journal Le Quotidien.
Quant au journal privé Le Pays, il informe que la requête formulée par les conseils de la défense a été approuvée.
«C’est le moins que l’on puisse dire du dossier du Caporal Madi Ouédraogo et les 29 personnes accusées de tentative de libération des présumés cerveaux du coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015 à la MACA, renvoyé au 5 janvier 2017», écrit le confrère.
De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè résume la situation en ces termes: «Procès des 29 ex-RSP: Les avocats se déportent, le dossier renvoyé au 5 janvier».
Abordant la récente attaque terroriste au Nord du Burkina Faso, dans la région du Sahel, Notre Temps estime que «la communication (est) l’autre talon d’Achille des autorités».
Le journal Le Quotidien consacre son éditorial du jour au sujet avec ce titre exclamatif: «Armée burkinabè, il faut arrêter le massacre !».
Selon l’éditorialiste, «à écouter le chef d’Etat-major général des armées, c’est maintenant, après tous ces attentats et ces morts, que les enseignements ont été tirés».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga revient sur la visite au Burkina Faso, du ministre nigérien de la sécurité, Mohamed Bazoum qui a déclaré à Ouagadougou qu’«il y a une connexion étroite entre trafics de migrants, d’armes et terrorisme».
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