Société
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Par le biais d’une conférence de presse tenue ce mercredi 16 novembre 2016, le Préfet du département du Littoral, Modeste Toboula a, en présence des cadres du ministère du cadre de vie et de la mairie de Cotonou, apporté des clarifications sur les opérations de marquage des édifices à démolir en cours dans la ville de Cotonou – une opération qui suscite assez de remous dans l’opinion publique.
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Dans ses propos liminaires, le Préfet a clarifié le concept de domaine public. De ses explications, il ressort qu’il existe deux types de domaines publics : le domaine public artificiel (les abords des trottoirs, les terres pleins centraux…) et le domaine public naturel (les abords de la mer, les beiges lagunaires et autres…). Il a donc profité de l’occasion pour démystifier la croyance selon laquelle, après les limites des parcelles, les propriétaires disposent encore de deux mètres supplémentaires.
A ce titre, le Préfet Toboula a martelé que le droit de propriété est quantitatif et se définit par les limites appartenant aux propriétaires. Le Préfet Toboula a également fait savoir que l’opération de déguerpissement des occupants des domaines publics concernés n’est pas une opération initiée sur décision préfectorale mais plutôt une mesure gouvernementale en exécution dont le Chef d’orchestre reste le Ministère de Cadre de Vie et du Développement Durable. Pour ce qui concerne le marquage des édifices à démolir avant la fin de l’année, le Préfet a reconnu que les agents marqueurs exagèrent parfois dans l’accomplissement de leur mission.
« Je voudrais inviter les populations à comprendre la dynamique du gouvernement et à se calmer face aux erreurs qui auraient été faites dans le cadre de marquage des espaces à dégager » a déclaré le Préfet Toboula. Il a annoncé une descente conjointe avec le Ministre de Cadre de Vie et du Préfet les jours à venir pour apprécier le travail et extirper des erreurs pour éviter tout dommage.
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