Justice
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Bosco Ntaganda, milicien congolais es accusé par la Cour Pénalr Internationale (CPI) de manipuler les témoins.
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L’accusation est de la présidente de cette institution, Fatou Bensouda, alors que, l’ex-chef de guerre congolais est sorti tout récemment d'une grève de la faim. La Cpi l’accuse d’avoir exercé des pressions sur des témoins.
Une analyse de 450 conversations téléphoniques aurait révélé l'implication de Ntaganda dans un «large projet de perversion de la marche de la justice» par "la manipulation de témoins potentiels de la défense.
Il faut reconnaître que bien avant, pour cette accusation la Cour de la Haye a restreint les contacts, les communications ainsi que les visites à l’ex-chef. Une interdiction qui expliquait sa grève de la faim.
Bosco Ntaganda, 41 ans doit répondre de treize accusations de crimes de guerre et cinq crimes contre l'humanité, commis par les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), dont il était le chef militaire. Il lui est reproché d’avoir joué un rôle central dans les crimes ethniques commis en Ituri, entre 2002 et 2003.
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