Société
|
|
|
Les contestations contre les opérations de désencombrement de la berge de Guet-Ndar, notamment la démolition de deux mosquées sont loin d’être à leur termes. Une nouvelle tentative de démolition a rencontrée en plus du refus habituel des populations, celui des conducteurs d’engins de démolition.
|
|
L’opération de désencombrement de la berge de Guet-Ndar en vue du démarrage prochain des travaux liés au programme de développement touristique de Saint-Louis, rencontre des difficultés depuis plusieurs semaines déjà. Si la destruction des hangars et autres n’ont pas fait grand bruit, celle de deux mosquées construites sur la berge du fleuve Sénégal donne du fil à retordre à la municipalité.
En plus du refus catégorique des populations opposées à la destruction des deux lieux de cultes musulmans, la maire de Guet Ndar a été confrontée à celui des conducteurs de Caterpillar lors d’une énième tentative de démolition organisée hier mardi 25 octobre. Selon les informations, durant six heures horloge, des affrontements ont opposés forces de police et populations refusant la destruction des deux mosquées. Jet de pierres et gaz lacrymogènes ont rivalisé d’ardeur durant tout ce temps. A cette opposition de la population, c’est ajouté le surprenant refus des chauffeurs de Caterpillar de démolition.
Plusieurs chauffeurs ont été invité à passer à l’acte, sans y parvenir malgré les assurances de la police présente et leur garantissant la protection. " Le chauffeur a refusé catégoriquement de démolir une seule brique, invoquant un cas de conscience ", écrit Le Quotidien. Un second et un troisième chauffeur seront appelés à la rescousse, mais rien n’y fit, le refus avait l’air collectif.
La police et les agents de la société commis pour les travaux de démolition ont dus quitter les lieux, avant que la situation ne redevienne normale. Toutefois, une solution devra être trouvée entre les populations et la municipalité.
Rappelons qu’à terme, les opérations de désencombrement de la berge de Guet-Ndar, s’inscrivent dans le cadre des travaux liés au programme de développement touristique de Saint-Louis d’un coût de 17 milliards de francs.
|
|
