Politique
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Mandaté par l’Union (UA) Africaine pour mener la médiation dans la crise politique, le togolais Edem KOdjo, ancien secrétaire général de l’OUA, est récusé par l’opposition qu’il l’accuse de connivence avec le pouvoir de Kinshasa. C’est l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan qui est pressenti pour prendre sa place.
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Démarré le 1er septembre, le dialogue national congolais a du plomb dans l’aile. Placée sous l’égide de l’UA et la facilitation d’Edem Kodjo, ces assisses avaient dès le départ essuyé le refus d’une frange de l’opposition. Celle-ci réunie derrière l’opposant historique Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi refusait toute concertation qui ouvrirait la voie à un 3ème mandat à Joseph Kabila.
Le Rassemblement de l’opposition refusait encore plus que ce soit Edem Kodjo qui dirige les travaux du dialogue. Le Togolais est soupçonné d’avoir des affinités avec le pouvoir de Kinshasa et ne saurait donc être impartial. Le départ de ce dernier a été exigé à plusieurs reprises mais le dialogue voulu par Kinshasa a démarré vaille que vaille. Tshisekedi et les siens ont d’ores et déjà annoncé qu’ils rejetteraient toutes les résolutions qui sortiront desdites assises. Ils indiquent qu’ils ne prendront part qu’à une "vrai forum national’’ inclusif.
La personnalité toute trouvée pour conduire celui-ci n’est autre que l’ancien secrétaire général de l’ONU. Le Ghanéen Kofi Annan pourrait donc prendre la suite d’Edem Kodjo et faire asseoir autour d’une même table le camp Kabila et l’opposition radicale. Cette dernière prévient que même dans ces conditions, qu’il ne s’agira de discuter d’un prolongement du mandat de Joseph Kabila.
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