Société
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La grève entamée, il y a presque un mois, ne baissera pas d’intensité tant que leurs revendications ne seront pas totalement satisfaites. C’est ce qui ressort d’une réunion conjointe ce mercredi par le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi et le Mouvement des étudiants du Congo (MEC).
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Jamais un bras de fer n’aura duré aussi longtemps entre le gouvernement et les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Les étudiants, les enseignants et autres agents de l’unique université publique du Congo sont en grève depuis le 3 septembre. Ces derniers réclament de meilleures conditions d’étude et de travail et exigent de l’Etat, le versement d’une subvention de 900 millions de FCFA comptant pour le 2ème trimestre 2016. Celle qui doit servir entre autres à payer les bourses des étudiants. Une revendication à laquelle tarde à répondre le gouvernement.
Aussi ce mercredi les deux syndicats ont décidé de prolonger leur mot d’ordre de grève jusqu’à satisfaction totale de leur plate-forme revendicative.
Depuis plusieurs semaines donc, la rentrée universitaire prévue pour le 3 septembre dernier est reléguée aux calendes grecques. Les amphithéâtres sont bloqués et aucun cours ne s’y donne.
Pour sa défense, l’Etat congolais indique que la baisse du cours des produits pétroliers réduit fortement sa capacité à tenir ses engagements envers les enseignants et les étudiants. C’est donc une situation d’impasse qui prévaut dans l’enseignement supérieur au Congo.
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