Société
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La situation des déplacés Kouango, ville au sud-est de la Centrafrique, et les dégâts causés par la variole du singe qui a refait surface à l’est font la une des journaux centrafricains parus ce jeudi.
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Sous le titre ‘’Près de 3500 déplacés après les violences de Kouango’’, une ville du sud-est, le Réseau des journalistes pour les droits (RJDH) écrit su son portail que ‘’la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a fait état de 3500 déplacés suite aux violences qui ont secoué les villages environnants de Kouango. Ces personnes auraient besoin d’aide d’urgence’’.
Le RJDH explique que les violences de Kouango, selon la coordination des affaires humanitaires, ont fait 19 morts, 13 villages incendiés soit 481 maisons brulées. Le document d’Ocha précise que les villages situés entre PK9 et PK13, se sont vidés de leurs populations suite à ces violences.
Toujours, selon le RJDH, les 3500 déplacés, d’après l’aperçu humanitaire d’Ocha, ont trouvé majoritairement refuge en brousse et dans une ile sur le fleuve entre la RCA et la RDC.
Ceux-ci ont besoin d’aide d’urgence, selon le document d’OCHA qui souligne que « les besoins prioritaires des personnes déplacées internes en brousse sont en terme de protection, d’accès aux abris, à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé ».
D’après le RJDH citant des sources bien informées, des discussions sont en cours entre les partenaires pour l’acheminement d’une aide d’urgence aux personnes affectées par le regain de violence à Kouango.
« Dans son document, la Coordination des affaires humanitaires a souhaité le renforcement des dispositifs sécuritaires pour rassurer et dissuader les auteurs de ces violences. La Minusca interrogée au sujet de Kouango ne semble pas avoir des données précises sur ce qui s’y est passé », conclut le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme.
Une autre information de l’aperçu humanitaire de la semaine d’Ocha publiée par les journaux concerne l’épidémie de « Monkey pox » (variole de singe).
Le journal la Renaissance titre : « L’épidémie de variole de singe Monkey Pox refait surface à Mingala dans la préfecture de la Basse kotto à l’est de Centrafrique ».
Selon ce journal, au moins 14 cas dont un décès ont été enregistrés suite à l’épidémie de variole du singe. Ce bilan est communiqué par des humanitaires dans quatre villages de la sous-préfecture de Mingala dans la Basse-Kotto à l’est de Centrafrique.
Citant une source sanitaire, le journal renseigne que « le 1er cas aurait été enregistré le 14 août et le 1er décès le 15 septembre 2016. 10 autres cas de décès non élucidés ».
Certains cas sont pris en charge au niveau du poste de santé de Irra Banda environ 50 km de Mingala, axe Mingala tandis que d’autres sont transférés à l’hôpital d’Alindao, rapporte Ocha.
Aucune réaction officielle du gouvernement n’est encore enregistrée écrit la Rennaissance, au sujet de cette épidémie, même si certaines sources au ministère de la Santé affirment que le département est en train de prendre des dispositions pour organiser la riposte.
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