Société
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Les cérémonies officielles marquant le triste anniversaire du putsch avorté de 2015, se sont déroulées sans les victimes et leurs familles. Un boycott de ses dernières, qui se veut l’expression de leur mécontentement face aux lenteurs de la justice à poursuivre les auteurs de leurs malheurs.
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Le Burkina Faso a célébré le 16 septembre, le premier anniversaire du coup d’Etat manqué qu’a connu le pays lors de la transition. Alors que selon le programme officiel le Premier ministre Paul Kaba Thiéba devait rencontrer en début d'après-midi, les victimes de cet évènement, elles ne s’y étaient pas rendu.
A travers ce boycott, les blessés et les parents des victimes du coup d'Etat manqué de septembre 2015 ont voulu manifester leur désaccord avec la situation qui est la leur depuis les évènements. Les victimes " protestent contre les lenteurs de la justice à poursuivre les auteurs du putsch, et se disent en colère de ne pas avoir été suffisamment consultés pour l'organisation des cérémonies officielles " renseigne l’AFP.
Le dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes de la trentaine de personnes tuées lors du putsch manqué de septembre 2015, a été fait séparément (officiels d'un côté, blessés et parents de victimes de l'autre).
"Nous on n'est pas content parce que ceux qui ont tiré sur les gens on les connaît. Mais pourquoi jusqu'à présent on n'arrive pas à juger ces gens-là?", a indiqué un parent anonyme de victime.
D’après la justice militaire en charge de cette affaire, le procès des auteurs présumés du coup d’Etat manqué est prévu pour début janvier "au plus tard".
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