Politique
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Une délégation des parlementaires conduite par Antoine Idji Kolawolé a visité 04 au 07 septembre 2016, des prisons, des cours et tribunaux, des commissariats de police et des brigades de gendarmerie des communes de Cotonou, Pobè et Missérété.
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Quatre équipes ont sillonné tous les départements du pays. Sous la conduite de Antoine Idji Kolawolé, l’équipe du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau, composée de Guy Mitokpè et de Joseph Bamigbadé ont sillonné de nombreuses structures qui interviennent dans l’univers judiciaire. Ainsi, appuyés par les cadres parlementaires et la représentante d’Awepa, ils ont visité le commissariat central de Cotonou où ils ont échangé avec tous les commissaires d’arrondissement comme à Porto-Novo, visité la prison civile de Cotonou, de Porto-Novo et de Misséreté, le tribunal de 1ere instance de Pobè, le commissariat de Police de Pobè et sa compagnie de gendarmerie, tout comme la compagnie de Porto-Novo.
D’une structure à une autre, les problèmes sont identiques et se résument en un groupe de mots : manque criard de moyens. Pour y faire face, les fonctionnaires de la Police et de la Gendarmerie ont reconnu qu’ils font du rançonnement, voire de l’extorsion. Cette pratique, reconnaissent-ils n’est pas de leur goût, mais la réalité les y contraint. Il faut que cela change, ont réagi les députés membres de la délégation. Ils ont été on ne peut plus clair : le gouvernement sera interpellé à travers les canaux des ministères de la défense, de la sécurité et de la justice afin de redonner confiance aux fonctionnaires de police et de gendarmerie, de même qu’à la justice.
Dans le milieu carcéral, il se pose un véritable problème de conditions de détention. Les conditions de vie des prisonniers à Cotonou, et Porto-Novo à l’exception de Misséreté doivent être revues. Les députés ont souhaité que les univers carcéraux béninois ne soient plus des mouroirs.
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