Sécurité
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Le gouvernement béninois a radié deux agents de l’armée pour braquage. Il s’agit en l’occurrence d’un Caporal et un soldat, pris en flagrant délit d’extorsion de fonds sur des étrangers sous la menace de leur arme.
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Le conseil des Ministres s’est tenu ce 1er septembre sous la présidence du Chef de l’Etat, Chef du gouvernement Patrice Talon. Au nombre des décisions fortes prises, le Conseil a décidé de radier deux agents de forces armées pour avoir été pris en flagrant délit d’extorsion de fonds sur des étrangers sous la menace de leurs armes.
Le Ministre en charge de la décentralisation et de la gouvernance locale a rendu compte au Conseil de la situation créée par deux agents des forces armées béninoises qui ont été pris en flagrant délit d’extorsion de fonds sur des étrangers sous la menace de leurs armes. Après examen de ces faits d’une gravité exceptionnelle, le Conseil soucieux de la protection des populations civiles, y compris des communautés étrangères chez nous, a donné les quatre instructions (04) suivantes :
Premièrement, le Ministre délégué en charge de la défense nationale a été instruit à l’effet de faire prendre à l’encontre des intéressés les mesures administratives et des sanctions disciplinaires à la mesure de la gravité des actes posés. Il s’agit dans ce cas de la radiation des agents ;
Deuxièmement, le Ministre de la justice et de la législation a été instruit à l’effet d’engager sans retard des poursuites appropriées contre les agents en cause ;
Troisièmement, les Ministres en charge de la défense nationale, de la sécurité publique, du cadre de vie et du développement durable, de l’économie et des finances ont été instruits à l’effet de faire engager des campagnes de sensibilisation dans l’ensemble des garnisons sur toute l’étendue du territoire en vue de prévenir de tel manquement aux valeurs de la république ;
Quatrièmement, les Ministres en charge de la défense nationale, de la sécurité publique, de l’économie et des finances ont été instruits à l’effet de mettre en place un dispositif pertinent de dénonciation de tels actes que pourraient commettre les forces de défenses et de sécurité, y compris au moyen de la mise à disposition d’un numéro vert.
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