Justice
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"Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre ", ce sont les chefs d’inculpation qui pèsent sur le Général Jean-Marie Michel Mokoko. L’ex candidat à la présidentielle a été présenté jeudi au procureur et aussitôt placé en détention préventive.
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Une vidéo datant de 2007 dans laquelle on voit le général Mokoko discutant avec un homme d’un plan visant à chasser Denis Sasssou Nguesso du pouvoir, serait à la base des ennuis de l’ex Chef d’Etat-Major et conseiller spécial du président congolais.
Celui qui il y a encore quelques semaines était candidat à la présidentielle congolaise, est actuellement en détention à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Pour l’un de ses avocats, Jean Philippe Esso, il s’agit ni plus ni moins que d’un règlement de compte politique. Ses amis d’hier lui reprochent d’avoir quitté la barque du parti au pouvoir et veulent donc lui régler son compte estime-t-il.
Le Général Mokoko était en effet un proche collaborateur du président Denis Sassou Nguesso, dont il était l’un des conseillers jusqu’au mois de février 2016. Il a démissionné de son poste pour se lancer dans la course à la présidentielle où il est arrivé 3ème avec 14% des voix. Il a depuis contesté ces résultats et avec ses pairs de l’opposition, initié des manifestations pour protester contre la réélection de Sassou Nguesso.
Son domicile était sous surveillance permanente et a été perquisitionné avant qu’une procédure judiciaire ne soit ouverte contre lui pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Il plaidera non coupable, indique son Conseil.
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